La théologie de l’Esprit, de Moltmann à la Corée - Forum protestant

La théologie de l’Esprit, de Moltmann à la Corée

«Un dépassement des frontières»: tout comme la théologie de L’Esprit qui donne la vie, peu à peu exposée par Jürgen Moltmann et qui met en phase plusieurs pensées, intégrant «les apports de la théologie orthodoxe, mais également les expériences ‘pentecostales’ des jeunes Églises», l’expérience chrétienne protestante en Corée telle que l’analyse de l’intérieur Kirsteen Kim témoigne «d’un sens profond du mouvement dynamique de l’Esprit dans l’histoire et le monde matériel qui constitue une matrice pour la réflexion théologique».

 

Texte publié sur Vivre et espérer: ‘Pour une vision holistique de l’Esprit’.

 

Selon les chemins que nous avons parcouru, le mot Esprit peut avoir une résonance différente. Ce peut être l’évocation d’un groupe de prière où l’Esprit porte le désir de vivre en harmonie avec Jésus, avec Dieu et d’entrer dans un mouvement de louange. Pour d’autres, c’est ce qui est dit du Saint-Esprit dans la vie d’une Église. Et puis, pour ceux qui se disent spirituels et pas religieux, ce peut être de reconnaître une présence au delà de la surface des choses, une expérience de vie. Quoiqu’il en soit, dans une perspective chrétienne, il y aujourd’hui une attention croissante portée à l’Esprit saint. Et on sort des sentiers battus. L’Esprit saint n’est plus seulement observé dans l’Église. On le voit à l’œuvre dans l’humanité, dans la nature, dans toute la Création.

Partager le mouvement actuel de la théologie qui dépasse les cloisonnements et les barrières et met en évidence l’œuvre de l’Esprit, c’est nous aider à reconnaître la présence divine dans le monde, dans l’univers, porteuse d’amour, de vie, de libération. Cette prise de conscience d’une présence active de l’Esprit, bien au delà des frontières des Églises, est relativement récente. Dans cette transformation du regard, un rôle majeur a été exercé par le théologien Jürgen Moltmann à travers la publication de son livre L’Esprit qui donne la vie (1). Sa pensée est présente sur le blog Vivre et espérer (2). Pourquoi donc revenir ici sur ce thème? De fait, Moltmann ayant ouvert la porte d’une théologie de l’Esprit (3), celle-ci se développe aujourd’hui à l’échelle mondiale. Un livre vient nous en informer en mettant en valeur des mouvements significatifs. Là aussi, c’est un dépassement des frontières. Ce livre, The Holy Spirit in the World : A Global Conversation (4), est écrit par Kirsteen Kim, une théologienne dont l’itinéraire est lui-même international puisque, anglaise, elle s’est mariée avec un coréen, a enseigné en Corée et en Inde, et, de retour en Angleterre, a été invitée à enseigner à la faculté Fuller aux États-Unis.

Le livre de Moltmann sur l’Esprit est paru d’abord en allemand en 1991 (Das Geist des lebens : Eine Ganzheiliche pneumatologie), puis en anglais en 1992 (Spirit of life : An universal affirmation), enfin en 1999 en français (L’Esprit qui donne la vie : Une pneumatologie intégrale). Le terme pneumatologie, bizarre a priori pour le non spécialiste, est issu de pneuma, esprit en grec. Les différents titres, dans leur spécificité linguistique, rendent compte du contenu de l’ouvrage. Nous retenons ici le terme ganzheitlich qui peut être traduit par le terme holistique, une approche globale, unifiante. Cette démarche est mise en valeur par Kirsteen Kim lorsqu’elle écrit: «Moltmann élargit la théologie de l’Esprit lorsqu’il associe l’Esprit avec la vie, non pas ‘la vie contre le corps’, mais ‘la vie qui apporte la libération et la transfiguration du corps’ et en considérant le rôle de l’Esprit dans toutes ses dimensions de salut: libération, justification, renaissance, sanctification, puissance charismatique, expérience mystique et fraternité. En reliant tout ceci au politique aussi bien qu’au personnel, au matériel aussi bien qu’au spirituel, il essaie de montrer le caractère holistique de la théologie de l’Esprit, un point qui est mis en valeur par le sous-titre de l’édition allemande originale» (p.61).

 

L’Esprit qui donne la vie

De fait, cette dimension holistique est également exprimée dans le descriptif du livre L’Esprit qui donne la vie. La pensée de Moltmann est une pensée qui relie: «Se plaçant dans une perspective œcuménique, Moltmann intègre les apports de la théologie orthodoxe, mais également les expériences ‘pentecostales’ des jeunes Églises. Il entend honorer l’expérience du sujet et de son expérience à l’époque moderne ainsi que les préoccupations écologiques d’aujourd’hui… L’auteur cherche à élaborer une théologie de l’Esprit saint susceptible de dépasser la fausse alternative souvent réitérée dans les Églises, entre la Révélation divine qu’elles ont pour mission de sauvegarder et les expériences humaines de l’Esprit. Il entend mettre ainsi en valeur les dimensions cosmiques et corporelles de l’Esprit ‘créateur et recréateur’ qui transgresse toutes les frontières préétablies».

Déjà dans la Théologie de l’espérance, Moltmann avait réalisé une œuvre pionnière en mettant en phase plusieurs courants de pensée. À nouveau, dans L’Esprit qui donne la vie, il abaisse des frontières et permet de nouvelles synthèses. Ce mouvement est décrit et mis en valeur par D. Lyle Dabney dans un remarquable article : ‘L’avènement de l’Esprit : Le tournant vers la théologie de l’Esprit dans la théologie de Jürgen Moltmann’ (3). Lyle Dabney nous permet de comprendre le chemin de libération suivi par Moltmann qui a pris progressivement conscience que la théologie occidentale, catholique et protestante, était dans une impasse historique par la méconnaissance de la personnalité propre de l’Esprit, celui-ci étant envisagé en situation de subordination par rapport au Père et au Fils. Dans son livre sur Trinité et Royaume de Dieu (5), Moltmann fait mouvement pour sortir de cette subordination: «Nous voyons une théologie qui s’éloigne de la subordination illégitime de la pneumatologie à la christologie qui a marqué la tradition occidentale» et il en résulte que, pour la première fois, la théologie peut sérieusement considérer l’Esprit comme «un sujet de l’activité divine à coté du Père et du Fils, ce qui permet une compréhension nouvelle». «L’histoire de Jésus, écrit-il, est aussi incompréhensible sans l’action de l’Esprit qu’elle ne le serait sans le Dieu qu’il appelle mon Père.» On entre ainsi dans une vraie théologie trinitaire. Cinq ans plus tard dans La théologie de la création (6), Moltmann parle de l’Esprit de Dieu présent dans toute la création. Il sort d’une théologie qui met en contradiction Dieu et le monde et oppose la rédemption et la création: «L’Esprit de Dieu n’est pas actif seulement dans la rédemption, mais dans la création». Et «si l’Esprit cosmique est l’Esprit de Dieu, alors l’univers ne peut être conçu comme un système fermé. Il doit être considéré comme un système ouvert, ouvert à Dieu et à son futur». Dans son livre suivant, Jésus, le Messie de Dieu (7), Moltmann met en évidence combien la vie de Jésus-Christ est interconnectée au Père et à l’Esprit. Finalement Moltmann écrit L’Esprit qui donne la vie (1), consacrant ainsi un livre entier à la théologie de l’Esprit. C’est une exploration qui récapitule également tous les acquis de l’évolution antérieure.

 

Le Saint-Esprit dans le monde

Si Moltmann a ainsi ouvert la voie à la fin du 20e siècle, le livre de Kirsteen Kim The Holy Spirit in the World (4), paru au début du 21e, témoigne d’une expansion rapide de la théologie de l’Esprit à travers une «conversation» internationale, comme le suggère le sous-titre A Global Conversation. Mais à quoi tient donc l’engagement de Kirsteen Kim? Elle nous le dit dans sa préface. L’inspiration initiale provient de son expérience du renouveau charismatique dans sa jeunesse: «La première chose que j’ai compris de la théologie de l’Esprit a été celle-ci: quand Dieu nous appelle à suivre Jésus, il n’est pas seulement attendu de nous que nous reproduisions la conduite d’une figure historique lointaine en ‘étant bon’, mais il nous est donné le pouvoir de devenir comme Jésus. L’Esprit me semblait une énergie invisible et un genre de moyen surnaturel qui me connectait à Dieu et à mes amis chrétiens» (p.V). Cependant, son entourage a généralement été réfractaire à cette vision. Plus tard, Kirsteen a entendu différentes interprétations de l’Esprit. Puis elle s’est mariée à un coréen, et en Corée dans son Église, elle a découvert une grande confiance dans la puissance de l’Esprit. Au cours de son séjour en Inde, elle a rencontré un grand intérêt pour la spiritualité et a pu se référer à des théologiens indiens dont la pensée sur l’Esprit est en phase avec la culture indienne. Puis, de retour en Angleterre, elle a constaté une ouverture nouvelle aux expériences spirituelles de tous genres. Mais, dans l’Université, le monde semblait se réduire à la matière et à l’humain: «Ce livre est donc une conséquence de mon effort pour faire apparaître le sens de ces expériences variées de l’Esprit et la signification du concept correspondant. C’est aussi l’expression du désir que, dans l’Occident actuel, nous puissions être capables de porter le message de l’Évangile d’une façon plus significative en nous appuyant sur l’Esprit… N’est-ce pas le rôle de l’Esprit de préparer le monde pour recevoir Christ?» (p.VI).

Ce livre nous entraîne donc dans une présentation de la théologie de l’Esprit et de son développement durant la précédente quinzaine d’années. Il expose les fondements exégétiques, la pensée des théologiens, la conversation sur l’Esprit dans le mouvement œcuménique, la manière d’envisager l’Esprit dans la Mission, la théologie de l’Esprit telle qu’elle s’est développée dans deux pays d’Asie, l’Inde et la Corée, en phase avec leur culture. Kirsteen Kim nous invite à une réflexion théologique internationale. À cet égard, la contribution de l’Inde et de la Corée est particulièrement instructive.

 

La théologie de l’Esprit en Corée: diversité et ouverture

Lorsqu’on apprend à connaître la théologie en Corée, on en perçoit une grande originalité. Elle apporte des réponses aux questions que nous pouvons nous poser sur la manière dont nous envisageons de rôle du Saint-Esprit. Nous avons découvert la théologie coréenne à travers des publications de Kirsteen Kim accessibles sur internet, telle que Le passé, le présent, le futur de la théologie coréenne. Perspectives pneumatologiques (8). Nous nous sommes ensuite reporté à son livre sur Le Saint-Esprit dans le monde et au chapitre correspondant sur la Corée. Ces textes très informés et très denses ne peuvent être résumés ici. Nous chercherons simplement à répondre aux questions suivantes: Quel est le contexte de cette théologie? Quelle en est l’originalité? En quoi nous pouvons y trouver des enseignements fondamentaux?

Le christianisme a commencé à prendre son essor en Corée au début du 20e siècle. Cependant, le paysage religieux coréen est marqué par des influences historiques. En arrière-plan, il y a le chamanisme et sa relation avec les esprits. Venues à travers la Chine, il y a deux grandes civilisations religieuses: le bouddhisme et le confucianisme. On peut reconnaître des influences culturelles de ces pratiques religieuses dans des courants du christianisme coréen. Ainsi on pourra dire que tel courant a un mode paternel parce qu’il se meut socialement et culturellement dans une dimension patriarcale issue du confucianisme et que tel autre a un aspect maternel et féminin en y percevant un héritage du chamanisme. La théologie reflète également ces influences.

Le christianisme coréen s’inscrit dans l’histoire politique et économique de la Corée. Pendant les premières décennies du 20e siècle, la Corée a subi la tutelle dominatrice du Japon. Les chrétiens coréens ont participé activement à la lutte pour l’indépendance nationale. Ce fut le cas lors du réveil, du mouvement dans l’Esprit en 1907. Aujourd’hui, le grand problème est celui de la division entre les deux Corées, la Corée du Nord étant sous une domination communiste totalitaire. Les chrétiens coréens participent activement aux tentatives de dialogue et de réconciliation. Aujourd’hui aussi, la Corée du Sud est un des pays du monde les plus développés technologiquement et économiquement. Ce remarquable essor est intervenu dans la seconde moitié du 20e siècle. Tout au long de ce dernier siècle, l’image des chrétiens a été associée à la modernisation. Il y a eu également une participation importante des chrétiens aux luttes pour le progrès social, ce dont témoigne la théologie Minjung.

En 2005, 30% de la population coréenne est chrétienne, dans une version protestante ou catholique, la version protestante étant quelque peu majoritaire. Au début du 20e siècle, les chrétiens étaient très peu nombreux. Cet essor rapide du christianisme est exceptionnel en Asie et donc remarquable. L’histoire du christianisme coréen est marquée par l’inspiration de l’Esprit et une dimension pentecôtisante. Aujourd’hui, l’Église Yoido Full Gospel est une des plus grandes en Corée et se réclame directement du pentecôtisme. Cette megachurch, dont la figure réputée est celle de David Yonggi Cho, a plusieurs centaines de milliers de membres. Mais ce n’est là qu’une des manifestations, dans une expression spécifique, du dynamisme suscité en Corée par l’inspiration de l’Esprit.

Dans ce contexte, la théologie témoigne d’une réflexion riche et diverse qui s’est développée tout au long du 20e siècle. En fonction du rôle joué par l’inspiration de l’Esprit dans la vie des Églises en Corée, «la ‘pneumatologie’ est centrale dans la théologie coréenne». C’est ce que nous décrit Kirsteen Kim: «Le réveil coréen de 1907, qui est généralement considéré comme le point où le protestantisme est devenu une religion coréenne, est presque toujours interprété comme l’œuvre du Saint Esprit qui a été déversé sur la Corée, une Pentecôte coréenne. Le réveil a doté le protestantisme coréen d’un sens profond du mouvement dynamique de l’Esprit dans l’histoire et le monde matériel qui constitue une matrice pour la réflexion théologique en Corée. Bien plus, les théologiens coréens ont, dans beaucoup de cas, réfléchi au delà des restrictions portant sur l’œuvre de l’Esprit chez leurs homologues occidentaux. Ils ont vu l’importance du développement de la théologie de l’Esprit dans le contexte de la reconnaissance des nombreux esprits des différentes religions et de l’expérience de vivre dans le troisième âge de l’Esprit. Ils apprécient l’importance du discernement de l’Esprit et la pertinence de la pneumatologie dans la vie politique, la subsistance, la culture et le genre» (8) (pp.9-10).

Kirsteen Kim nous expose les courants actuels de la théologie en Corée dans une description qui en montre la richesse et la profondeur. Nous rapportons ici son exposé introductif: «À partir des années 1960, la théologie coréenne a commencé à s’épanouir comme une fleur de lotus et s’est développée en plusieurs courants. Cela incluait une aile conservatrice qui peut être considérée comme la continuation d’un évangélisme ‘mainstream’. Les nouveaux mouvements ont été une théologie progressiste mettant l’accent sur la libération politique et centrée sur les problèmes socio-historiques qui s’est fait connaître sous l’appellation de la théologie Minjung; un courant pentecôtiste connu comme le mouvement du plein Évangile; un courant libéral qui pense chercher à inculturer l’Évangile en Corée en dialogue avec les autres traditions religieuses de la nation; et une combinaison radicale de théologie féministe et d’éco-théologie». Kirsteen Kim nous montre comment ces différentes théologies sont fondamentalement pneumatologiques. Chacune d’elles s’appuie sur les différentes significations bibliques de l’Esprit dans la tradition coréenne. Suh a dans l’esprit Ki, la force de vie (Genèse 1,2); Cho est centré sur shin, Dieu, le Grand Esprit (Actes 2; Matthieu 12,28); Ryu pense à ol, l’âme primordiale du peuple (Genèse 2,7) et Chung traite avec le monde de kuishin, les esprits (Romains 8,19-23) (8) (p.12).

En regardant vers l’avenir, Kirsteen Kim s’interroge sur les apports potentiels de la théologie coréenne à la conversation théologique internationale. Elle identifie quatre domaines dans lesquels la contribution des théologiens coréens serait importante: «la réconciliation, la cyberthéologie, la théologie de la puissance et la théologie du pluralisme» (p.15). On se reportera à ses analyses. À partir de ce qu’on sait maintenant de l’œuvre de l’Esprit en Corée, on imagine combien l’expérience chrétienne coréenne dans une société plurielle et les tensions qu’elle comporte peut nous éclairer dans les voies de la réconciliation. Différentes approches se manifestent: humanisation, guérison, harmonisation… C’est un esprit de paix qui se manifeste aussi dans le discernement des esprits, une reconnaissance de ceux-ci qui ne débouche pas sur les confrontations brutales qui sont, un moment, apparues en Occident, dans les proclamations de Peter Wagner et John Wimber (9). Ici le discernement s’allie à un esprit de paix et à une approche thérapeutique (5) (pp.19-20).

Grace à la recherche et à la réflexion de Jürgen Moltmann dans L’Esprit qui donne la vie, et de Kirsteen Kim dans ses nombreuses publications et particulièrement celles sur la Corée, nous avons maintenant accès à une théologie de l’Esprit. Cette théologie a le grand mérite de nous prémunir contre les tendances sectaires, les enfermements dans un individualisme spirituel, les idéologies fondamentalistes que l’on peut observer dans certains milieux. Mais, plus encore, elle nous ouvre un horizon non seulement par la confiance nourrie en nous par la présence active de l’Esprit, mais aussi par une vision holistique en phase avec une théologie de l’espérance.

 

Illustration: culte à l’Église du Plein Évangile de Yoido (여의도 순복음 교회, Yoido Full Gospel Church, principale Église pentecôtiste coréenne) à Séoul.

(1) L’Esprit qui donne la vie. Une pneumatologie intégrale, suivi de Mon itinéraire théologique, Cerf (Cogitatio Fidei), 1999 (Der Geist des Lebens : Eine ganzheitliche Pneumatologie, 1991).

(2) Jean Hassenforder, ‘Un Esprit sans frontières’, Vivre et espérer, 18 mars 2018.

(3) D. Lyle Dabney, ‘The Advent Of The Spirit. The turn To Pneumatology In The Theology Of Jürgen Moltmann’, The Asbury theological journal, 48/1 (printemps 1993).

(4) Kirsteen Kim, The Holy Spirit in the World : A Global Conversation, Orbis Books, 2007. Kirsteen Kim est également l’auteure avec son mari Sebastian Kim du livre Christianity as a World Religion, Bloomsbury, 2016 (2e édition).

(5) Trinité et Royaume de Dieu : Contributions au traité de Dieu, Cerf (Cogitatio fidei), 1984. (Trinität und Reich Gottes : Zur Gotteslehre, 1980).

(6) Dieu dans la création : Traité écologique de la création, Cerf (Cogitatio fidei), 1988 (Gott in der Schöpfung : Ökologische Schöpfungslehre, 1985).

(7) Jésus, le Messie de Dieu, Cerf (Cogitatio fidei), 1993 (Der Weg Jesus Christi : Christologie in messianischen Dimensionen, 1989).

(8) Kirsteen Kim, The Past, Present and Future of Korean Theology. Pneumatological perspectives, 2010 (Kirsten Kim a été coordinatrice de la recherche à la conférence d’Édimbourg, commémorant le centième anniversaire de la première conférence mondiale missionnaire de 1910).

(9) Peter Wagner (1930-2016) et John Wimber (1934-1997) sont deux des principaux animateurs de ce qu’on a appelé le Third Wave Revival (Réveil de la troisième vague), une extension des pratiques répandues d’abord par le pentecôtisme puis le mouvement charismatique au sein des Églises protestantes traditionnelles ou non dénominationnelles à partir des années 1970 depuis le Fuller Theological Seminary de Pasadena (Californie) où les deux hommes ont enseigné.

 

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