Mixité femmes-hommes dans le ministère pastoral: quelques enjeux - Forum protestant

Mixité femmes-hommes dans le ministère pastoral: quelques enjeux

Puisque la révolution est en cours (déjà un tiers de pasteures en France et en Suisse), il serait peut-être temps de parler de ses enjeux les plus importants dont «la disparition progressive du modèle pastoral traditionnel», la «valorisation de la mixité et l’encouragement des femmes, y-compris dans leur maternité» et «le défi actuel du travail en équipe, mixte ou non-mixte».

Texte publié dans Foi&Vie 2021/4.

 

Le changement le plus évident, mais trop rarement étudié, qui a touché le corps pastoral des Églises réformées au cours du vingtième siècle est son ouverture aux femmes, et un passage d’une uniformité masculine à la mixité actuelle (1).

L’image du pasteur, mais aussi le métier en lui-même, ont profondément changé en quelques décennies (2). Les Églises sont aujourd’hui face à des défis de taille: repenser leur ecclésiologie dans un monde où les personnes sont moins fidèles et engagées dans les institutions (3); repenser les ministères, parmi lesquels le ministère pastoral tenait traditionnellement la place la plus importante: «carte de visite» (4) du protestantisme, le pasteur est étymologiquement et théologiquement, tout particulièrement pour Zwingli, un berger, moins au sens de meneur (comme le veut un préjugé tenace ; mais a-t-on déjà vu un berger devancer le troupeau?) mais davantage au sens de personne qui stimule, encourage, prend soin et accompagne la communauté, et les individus qui la composent (5).

Les pasteurs sont de plus en plus souvent des femmes. La mixité est la règle, et la parité n’est pas très loin: la proportion de femmes pasteures tourne autour d’un tiers, en France et en Suisse. Les effectifs des facultés de théologie laissent envisager, avec pour certains appréhension ou regret, une féminisation croissante de ce corps de métier. Mais la mixité possible n’est pas encore effective partout, dans tous les lieux, dans toutes les tâches pastorales, à tous les échelons de responsabilité (6). La mixité est relative, mais elle est aussi non pas seulement un état de fait, mais un processus: elle fluctue selon les contextes et les périodes. Aujourd’hui, il y a encore une majorité d’hommes pasteurs dans les Églises; si demain la majorité bascule du côté des femmes, quel sera notre réaction, notre regard? C’est d’ailleurs déjà le cas depuis l’été 2020 au sein de l’Église luthérienne de Suède, qui semble voir ce changement avec sérénité, tout en étant consciente que majorité ne signifie pas encore égalité (notamment en termes d’accès aux postes à responsabilité).

Je propose de penser cette mixité grâce à une enquête dans le cadre de ma recherche doctorale (7), pour laquelle j’ai effectué une cinquantaine d’entretiens semi-directifs avec des femmes pasteures et aussi avec quelques hommes pasteurs, en Suisse romande. Je partirai des récits de vie professionnelle des pasteurs (8) pour faire ressortir quelques enjeux importants pour aujourd’hui : la disparition progressive du modèle pastoral traditionnel, ainsi que du rôle autrefois essentiel de la femme de pasteur; la valorisation de la mixité et l’encouragement des femmes, y-compris dans leur maternité; et le défi actuel du travail en équipe, mixte ou non-mixte.

Un modèle pastoral révolu

Tout le monde s’accorde sur un constat: le modèle du pasteur d’autrefois est révolu. Le pasteur marié, père de famille, bénéficiant de l’appui indéfectible de son épouse, le pasteur moralement exemplaire et débordant d’énergie, le pasteur ne comptant pas son temps, le pasteur alliant solide théologie, autorité naturelle, éloquence en chaire, soin de toutes ses brebis fidèlement rassemblées dans un temple bondé le dimanche et buvant la bonne parole dispensée en pâture : ce pasteur n’existe plus. Mais a-t-il seulement existé? On peut sérieusement en douter. L’image d’Épinal existe, et les hommes et femmes pasteurs depuis les années 1960 ont dû batailler pour se dégager de ce carcan dont ils ne voulaient plus. Les femmes ont paradoxalement été d’emblée en porte à faux avec ce modèle traditionnel masculin; les pionnières d’avant les années 1960 ont souvent dû gommer leur apparence féminine pour faire leur place, tentant de se fondre dans le moule pastoral masculin. Mais après les années 1960, les femmes ont parfois ressenti l’avantage de ne pas correspondre à ce modèle et de pouvoir ainsi créer du neuf, pour développer leur propre ministère, avec créativité. Une pasteure, entrée dans le ministère dans les années 1980, constate:

«Mais le modèle du pasteur du début du 20e siècle ça existe de toute façon plus (…). Il reste souvent dans l’imaginaire (…), il reste des reliquats qui sont en réalité déjà révolus depuis longtemps, mais c’est plus facile, là, si justement on venait en tant que femme, parce que de toute façon ça marchait plus. Ce qui pouvait plutôt être une difficulté pour un homme.»

Une autre pasteure de la même génération se heurte à l’image masculine du pastorat dans un village, au début de son ministère:

«Bien sûr qu’au début on entend plein de remarques, il faut avoir la peau un peu dure, je me souviens que j’ai rencontré dans la rue le syndic [NDLR : le maire], (…) et puis il me regarde comme ça et puis il dit: ‘Vous, un meneur d’hommes?’ J’ai commencé à expliquer que j’avais peut-être pas tout à fait cette vision du ministère. Et puis un des compliments qu’on m’a faits, une fois, à un service funèbre où il y avait tout le monde, tout le village, ça c’est les moments où vraiment c’était l’Église multitudiniste dans sa pure définition, eh bien… quelqu’un m’a dit à la sortie du culte: ‘Ah, vous parlez comme un homme!’»

Outre ces confrontations avec un modèle pastoral révolu, les femmes subissent particulièrement l’examen de leur apparence physique:

«Y a (…) la vieille image de la théologienne à chignon, pas belle et qui sait pas se soigner, mais je pense que c’est le cas dans beaucoup de professions féminines. T’as le droit ni d’avoir de la gueule, de la féminité, de te soigner et de mettre des beaux habits, ni le droit d’être quelconque, quoi que tu fasses, tu vas te faire coincer.»

Cette problématique n’est pas propre au ministère pastoral et s’observe partout, mais en montant en chaire et comme « carte de visite » du protestantisme, les femmes pasteures s’exposent au regard de toute la communauté. On serait bien inspiré d’en prendre conscience et de ne pas imposer aux femmes des regards et remarques déplacées, qu’on ne songerait pas (ou moins) à porter sur leurs collègues hommes.

Femme de pasteur – mari de pasteure? Faire le deuil d’une main-d’œuvre gratuite

L’ouverture du ministère pastoral aux femmes, essentiellement à partir de la fin des années 1960, coïncide avec le déclin progressif de la figure de la femme de pasteur (9). Les femmes de pasteur ont pour illustres modèles remontant au 16e siècle Katharina von Bora, Anna Reinhart, Idelette de Bure, ou encore Catherine Zell, mais aussi des cohortes de femmes de pasteurs moins connues dont l’histoire n’a pas retenu les noms. Les femmes de pasteurs ont très souvent été des collaboratrices très investies, portant elles aussi une partie du ministère pastoral, mais sans reconnaissance officielle ni rétribution. La donne change au milieu du 20e siècle, lorsque sociologiquement, les épouses deviennent de plus en plus nombreuses à exercer une activité professionnelle indépendante de celle de leur mari, et collaborent donc de moins en moins au ministère de leur époux. Concomitamment, des femmes deviennent pasteures, tandis que leurs maris exercent le plus souvent eux aussi une activité professionnelle – parfois le pastorat! Les couples de pasteurs deviennent légion; mais souvent, ils n’exercent pas dans la même paroisse. Quoiqu’il en soit, les communautés paroissiales n’attendent pas le même investissement de la part des maris de pasteures que celui qu’elles attendaient – ou attendent parfois toujours – des femmes de pasteurs. Cela peut être, ou a pu être, un argument pour engager un homme plutôt qu’une femme : vouloir bénéficier d’une main d’œuvre gratuite, une sorte de bonus.

Un pasteur ayant connu cette mutation observe :

«De facto, dans la grande majorité des situations, la femme de pasteur ne travaillait pas, donc elle était derrière, parfois devant son mari. (…) On se disait, il y aura une femme, qu’est-ce qu’on fera de son homme? (…) Qui va s’occuper des enfants? etc., etc. (…) Comment est-ce qu’elle va concilier, qu’est-ce qu’on fera de son mari? Et pour une paroisse ils se disaient (…) On prend un pasteur, on en a deux qui travaillent ; là on prend une femme, ce sera moins que un, parce qu’il y a des enfants…»

La question de la maternité des femmes, potentielle ou réalisée, reste problématique dans bien des contextes, comme nous allons le voir.

Valoriser la mixité et encourager les femmes, y compris les potentielles mères!

Et si la mixité femmes-hommes des ministères, notamment du ministère pastoral, n’était ni un acquis, comme des lauriers sur lesquels les Églises se reposeraient, ni une inéluctable et regrettable évolution, mais une chance, et surtout une richesse à valoriser et à soigner? Les Églises sont-elles pleinement conscientes de cette richesse, et accueillent-elles vraiment les vocations féminines dans toutes leurs implications?

Une pasteure d’une cinquantaine d’années regrette:

«J’ai jamais entendu quelque chose qui aurait été du style: ‘Ah oui, bien sûr! (…) comme autorité d’Église, on y croit! On pense que la mixité, c’est un bel avenir pour l’Église! C’est une chance, on va favoriser ça!’ (…) Alors maintenant, elles ont encore tout ce souci de la maternité, (…) donc j’y crois pas. Tant que l’Église n’a pas ce mouvement intérieur de dire ‘On vous veut, femmes, femmes! Ça veut aussi dire enceintes! En tous cas pour celles qui veulent’. Tant qu’il y a pas ça, j’y crois pas que l’Église favorise, ou saisit vraiment la chance que c’est (…).»

Beaucoup de pasteures sentent que la maternité est encore perçue par les autorités ecclésiales comme un obstacle, une difficulté. Lorsqu’elles partent en congé maternité, elles ne sont souvent pas remplacées. Les collègues doivent s’organiser en supportant un surcroît de travail, les communautés se sentent abandonnées. Les Églises ne sont pas les seules à être concernées par cette problématique, qui touche bien des secteurs professionnels: «L’inévitable question qui est posée à toutes les femmes, quels que soient leurs postes, c’est comment vous allez conjuguer votre vie familiale et votre vie professionnelle». Si les hommes bénéficiaient d’un congé paternité de durée égale à celui des femmes, la parentalité aurait les mêmes implications pour tous les ministres, hommes ou femmes. Ici, les Églises pourraient avoir un rôle pionnier, en prenant des décisions structurelles courageuses et en ayant un impact réel en termes d’égalité professionnelle.

Elles pourraient aussi davantage réfléchir théologiquement à la parentalité, à l’accueil des enfants, et à l’enrichissement pour l’Église qui en découle.

Travailler en équipe: un nouveau défi

Une des mutations récentes et en cours du ministère pastoral est le passage du pasteur solitaire en paroisse au travail en équipe pastorale régionale ou spécialisée. C’est une nouvelle manière de travailler qui ne correspond pas à tous les ministres : certains y sont mal préparés, ils ne s’y attendent tout simplement pas. Une pasteure raconte le décalage entre la représentation du pasteur solitaire et dépositaire d’une autorité, et la réalité de la collaboration, qui est en fait une ressource précieuse:

«Dans le canton de Vaud, y a quand même une chose, c’est que le pasteur il est quand même chef dans son petit royaume (…). Il est seul maître après Dieu, il fait bien ce qu’il veut, quand il veut, et puis il garde ses trucs pour lui, il a pas l’habitude de collaborer. Et puis maintenant c’est obligé de changer. Et les femmes… Elles initient quand même ce mouvement (…) et souvent, elles se trouvaient devant une porte close. Parce que (…) les pasteurs gardaient leur savoir (…). Quand je suis arrivée, on s’est tout de suite mis à collaborer, les trois femmes ensemble. À échanger nos joies, nos peines, nos difficultés, à échanger aussi au niveau plus concret.»

Le travail en équipe suppose une vraie préparation en amont, dans les instituts de formation, et peut être perçu non plus comme une contrainte due à une diminution des ressources mais comme une mutualisation bénéfique des charismes et compétences divers.

Fronde contre les équipes pastorales exclusivement féminines

La mixité ne concerne pas tous les lieux et toutes les équipes. Nombre d’entre elles sont encore exclusivement masculines ; cela pose-t-il problème? En revanche, nombreuses sont les femmes pasteures à remarquer de l’hostilité lorsqu’une équipe pastorale est constituée uniquement de femmes:

«Comme on était trois femmes, il y a eu un véritable mouvement dans la paroisse, de gens (…) qui n’étaient pas contents du tout avec ça, et c’était pas dirigé contre aucune de nous personnellement (…). Y a eu, vraiment c’était désagréable, y a eu un véritable soulèvement, (…) de dire mais (…) pourquoi pas un homme?»

À cette autre pasteure qui raconte à un de ses confrères (ayant eu par ailleurs de hautes responsabilités dans son Église) qu’elles sont trois femmes ministres dans sa paroisse, il répond très sérieusement: «Trois femmes! Quelle horreur!». La pasteure complète lucidement: «Il a dit que c’était de l’humour, mais c’était pas de l’humour».

De telles réactions, encore actuellement, sont autant d’obstacles sur le chemin des femmes pasteures. La mixité est une richesse, mais si on tolère des équipes exclusivement masculines, on doit prendre acte que parfois, selon les circonstances, des équipes peuvent être exclusivement féminines, sans que cela ne signifie aucunement une uniformité. Chaque femme pasteure est singulière, a sa propre personnalité, sa propre théologie, sa propre manière d’exercer le ministère, comme chaque homme pasteur est singulier.

Quand la mixité est indispensable

La mixité est dans certains lieux une nécessité. C’est le cas des aumôneries d’hôpitaux ou auprès des requérants d’asile, comme le relève une ancienne aumônière:

«Du côté de l’aumônerie on rencontrait toutes sortes de gens, l’aumônerie auprès des requérants d’asile, il y avait (…) une minorité de femmes requérantes, et là c’était absolument vital qu’il y ait au moins une femme aumônière pour les contacts avec elles. (…) Il y avait des hommes qui avaient besoin de voir un monsieur, pas de problème, j’avais des collègues [hommes].»

De même, dans les hôpitaux, le manque d’intimité et la vulnérabilité des patients rendent la présence d’hommes et de femmes indispensable, comme le raconte cette aumônière:

«Vous arrivez dans des moments d’extrême intimité dans les chambres, et moi mes collègues catholiques qui ont jamais vu une femme nue, qui ont vu leur première paire de seins à l’hôpital [rire] ils ressortent [en étant] rouges! (…) On voit des gens sans dents, on voit des gens sans cheveux… Une femme, ça passe toujours, on peut les toucher (…).»

Parfois, les confidences faites sur le lit d’hôpital sont plus libres quand elles se font à une aumônière, comme le raconte l’une d’entre elles:

«J’avais beaucoup plus de liberté, parce que le pasteur homme, tout de suite y avait une image, et donc les gens s’adaptaient dans ce qu’ils disaient au pasteur homme à l’image qu’ils avaient de l’homme. Et comme ils avaient pas d’image de femme, du coup ils étaient beaucoup plus authentiques et ils étaient beaucoup plus prêts à dire leurs difficultés, leurs doutes, leurs questionnements, leurs crises existentielles, qu’ils l’auraient fait avec un homme. Ça, ils le disaient couramment: ‘Tout ce que je vous ai dit, je l’aurais jamais dit à un pasteur!’ Et donc là y avait tout un côté qui était finalement très positif, au fond.»

Conclusion

Jérôme Cottin, dans son récent livre sur Les pasteurs, s’alarme de la baisse de leur nombre, et de la baisse de leur «qualité» (10). Il invite à «retrouver l’attractivité et le sens de ce ‘métier vocationnel’» (11), tout en plaidant pour une sortie du «pastocentrisme» (12) et une redécouverte de la diversité des ministères, à la suite du réformateur Martin Bucer. Une Église en mutation et en position de faiblesse devrait à mon sens tout particulièrement encourager et accompagner les multiples vocations des personnes prêtes à s’impliquer en son sein, que cela soit dans le ministère pastoral ou dans d’autres ministères, à valoriser et explorer. Encourager et accompagner les vocations, cela signifie accueillir avec joie et reconnaissance celles des femmes, et de toutes les personnes aujourd’hui encore dans des marges, notamment les personnes LGBTIQ+. L’obstacle de la potentielle maternité des femmes perdure depuis des décennies, depuis les débats sur l’ouverture du pastorat aux femmes et les premières femmes pasteures, souvent restées célibataires, selon la norme alors en vigueur. Cet obstacle ne devrait plus en être un : la parentalité de tous les ministres est certes un défi pour eux et pour elles, mais surtout un enrichissement pour toute l’Église, qui n’est pas hors du monde. De même, les discours de peur d’une féminisation du corps pastoral ou de l’Église, comme ceux condamnant ou raillant les équipes pastorales féminines, n’ont pour effet que de stigmatiser encore une fois les femmes, qu’elles soient pasteures ou engagées à d’autres niveaux dans l’Église.

Lauriane Savoy est doctorante en théologie pratique à la Faculté de théologie protestante de l’Université de Genève.

 

Illustration: culte au temple d’Orléans.

(1) Annick Vanderlinden, ‘«À compétences égales»… Rôles et places des femmes dans les Églises protestantes de France’, Lumen Vitae, Éditions jésuites, volume 69, n°3, 2014, pp.267-279.

(2) Jean-Paul Willaime, Profession: pasteur. Sociologie de la condition du clerc à la fin du XXe siècle, Labor et Fides, 1986.

(3) Jörg Stolz, Edmée Baillif, L’avenir des Réformés: les Églises face aux changements sociaux, Labor et Fides, 2011.

(4) Bernard Reymond, Le protestantisme et ses pasteurs, Une belle histoire bientôt finie?, Labor et Fides, 2007, p.7.

(5) Jérôme Cottin, Les pasteurs, Origines, intimité, perspectives, Labor et Fides, 2020.

(6) Sabine Fortino, La mixité au travail, La Dispute, 2002.

(7) Thèse en cours: Lauriane Savoy, L’ouverture du ministère pastoral à la mixité femmes-hommes dans les Églises protestantes de Genève et Vaud, Élisabeth Parmentier et Delphine Gardey (dir.), Université de Genève.

(8) Les citations sont anonymisées.

(9) Bernard Reymond, La Femme du pasteur, Un sacerdoce obligé?, Labor et Fides, 1991.

(10) Jérôme Cottin, Les pasteurs, op.cit., p.9.

(11) Ibid. L’expression est de Jean-Paul Willaime.

(12) Ibid., p. 13.

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