L'écospiritualité, révolution silencieuse - Forum protestant

L’écospiritualité, révolution silencieuse

«Un verdissement des religions et une spiritualisation de l’écologie»: c’est le double mouvement analysé de l’intérieur par Michel Maxime Egger dans son livre Écospiritualité, dont rend compte ici Jean Hassenforder.

Texte publié sur Vivre&Espérer.

 

Porteuse de grandes menaces, ponctuée par des épisodes alarmants, la crise écologique vient remettre en cause nos représentations et nos comportements, la manière dont nous envisageons le monde et notre mode de vie quotidien. L’ampleur du défi requiert un changement à grande échelle, une véritable révolution culturelle, économique, sociale. Nous voici engagés dans un changement de civilisation. Un tel bouleversement induit des craintes, des peurs. Il suscite des réactions de déni, des résistances, des fuites, des replis, des abandons.Des questions essentielles apparaissent alors et viennent au devant de la scène. Quel est le sens de notre existence? Comment nous situons-nous dans le monde qui nous entoure? En quoi et comment entrons-nous dans un réseau de relations? Qu’est-ce qui peut nous inspirer et nous encourager? Ces questions essentielles appellent des réponses spirituelles. Aussi dans le changement en train d’advenir, ce passage vers une civilisation nouvelle, cette grande, transition, une nouvelle approche spirituelle est en train d’émerger. Parce qu’elle répond aux questions nouvelles engendrées par la prise de conscience écologique, on peut l’appeler une écospiritualité. Écospiritualité, c’est le titre d’un livre écrit par Michel Maxime Egger et publié en 2018 par les éditions Jouvence (1). L’auteur est bien connu et apprécié sur ce blog où nous avons fait déjà part de ses interventions et de ses publications (2).

«Michel Maxime Egger est un sociologue, écothéologien et acteur engagé de la société civile. Il anime le réseau www.trilogies.org pour mettre en dialogue cheminements spirituels et engagements écocitoyens. Il est l’auteur d’essais sur l’écospiritualité et l’écopsychologie: ‘Écopsychologie’ (2017), ‘La Terre comme soi-même’ (2012), ‘Soigner l’esprit, guérir la Terre’ (2015)…» (p.125).

Quelles sont les intentions de l’auteur dans ce livre sur l’écospiritualité?

«Selon Michel Maxime Egger, une double dynamique est en cours où convergent quête spirituelle et aspiration à des relations plus harmonieuses avec la Terre. Ainsi, il nous invite à redécouvrir la sacralité de la nature, à transformer votre cosmos intérieur et à développer des vertus écologiques comme la sobriété, la gratitude ou encore l’espérance. Avec à la clé une nouvelle manière de s’engager: le méditant-militant» (page de couverture).

Le livre est ainsi présenté:

«S’ouvrir à la conscience d’une dimension du mystère qui échappe à notre compréhension, qui habite la nature et qui nous unit à la Terre. Telle est la perspective défendue dans cet ouvrage pour construire un monde véritablement écologique, juste et résilient».

«L’écospiritualité affirme que l’écologie et la spiritualité forment un tout parce que sans une nouvelle conscience et un sens du sacré, il ne sera pas possible de faire la paix avec la Terre» (page de couverture).

Ce livre est original par son sujet. Il l’est également par son approche. Michel Maxime Egger, dans un esprit d’ouverture, couvre un champ très vaste dans une approche progressive, de la prise de conscience à l’engagement, comme l’indiquent les têtes de chapitre du livre:

1 Relier écologie, sciences et religions
2 Réenchanter la nature
3 Redécouvrir la sacralité de la terre
4 Etre un pont entre Terre et Ciel
5 Transformer son cosmos intérieur
6 Devenir un méditant militant

Ce livre, riche en contenu, est également très dense puisqu’il se développe en un petit nombre de pages (125). Le pari est tenu parce que le talent pédagogique de l’auteur s’allie à l’intention de la collection Concept Jouvence:

«Cette collection a pour ambition d’expliquer ‘des concepts’ afin de donner des repères et d’aider à l’action dans le quotidien. Comprendre les concepts nous aide à retrouver du sens, à se poser la question du ‘pourquoi?’, tellement nous sommes submergés par le ‘comment’. La présentation du livre est commandée par une exigence d’accessibilité. Ainsi les termes importants sont expliqués dans des encadrés. L’intention pédagogique de la collection s’allie à la qualité d’exposition de l’auteur.»

 

Relier écologie, sciences et religion

La prise de conscience écologique appelle une nouvelle conscience spirituelle, mais aussi un renouvellement des héritages religieux. Effectivement, une «double dynamique est en cours où convergent quête spirituelle et aspirations à des relations plus harmonieuses avec la nature: un verdissement des religions et une spiritualisation de l’écologie» (p.22). Michel Maxime Egger fait le point sur la relation entre la prise de conscience écologique et les religions.

Ainsi, en ce qui concerne le christianisme, il rappelle le procès de l’historien Lynn White à son encontre dans un article célèbre de la revue Science paru en 1967 (p.25): «Il est important que les Églises et leurs fidèles reconnaissent les faiblesses de leur tradition en matière écologique». Cependant, «le problème vient surtout d’une interprétation particulière – cartésienne – de la Genèse. Une approche liée au fait que le christianisme occidental est devenu ‘a-cosmique’ et a contribué au désenchantement du monde par la modernité» (p.26). Ce même christianisme occidental est appelé aujourd’hui à une transformation profonde de son approche théologique. Ainsi, dans un livre récent Spirit of hope, Jürgen Moltmann décrit «un avenir écologique pour la théologie chrétienne». Cet avenir écologique est lié à une transformation profonde des représentations de Dieu et de sa relation avec la terre: «La création est en Dieu et Dieu dans la création. Selon la doctrine chrétienne originale, l’acte de création est trinitaire». Ce qui ressort d’une vision trinitaire, c’est l’importance du rôle de l’Esprit: «Dans la puissance de l’Esprit, Dieu est en toute chose et toute chose est en Dieu» (3). Dans son livre La Terre comme soi-même (4), Michel Maxime Egger se réfère à l’approche de la théologie orthodoxe qui a échappé aux dérives engendrées par le changement de vision intervenu à l’époque moderne. Les lignes sont aujourd’hui en mouvement comme le montre le bon accueil de l’encyclique novatrice du pape François Laudato si’ (5).

Michel Maxime Egger fait également le point sur l’attitude des autres religions plus ou moins propices à l’écologie. Aujourd’hui, «malgré ses ambiguïtés, le rôle écologique des religions est souligné de manière croissante par une grande diversité d’acteurs qui collaborent avec elles» (p.27). L’auteur les appelle à

«revisiter leurs traditions de manière critique et créative à la lumière des enjeux écologiques et des découvertes de la science contemporaine. On rejoint là une autre étymologie du mot religion (du latin religere: ‘relire’). Il s’agit de valoriser les ressources et les potentialités écologiques –souvent ignorées et difficiles d’accès – à travers une réflexion de fond, en faisant évoluer les doctrines, l’interprétation des textes et les rites» (p.28).

La montée des aspirations spirituelles s’affirme globalement. Ainsi l’auteur peut évoquer «la spiritualisation des écologies» (pp.29-35). C’est un esprit d’ouverture: «Le préfixe ‘trans’ est un mot latin qui signifie: par delà. Il sied bien à l’écospiritualité. Celle-ci est transcendante… transreligieuse… transdisciplinaire… transmoderne… Pour accomplir son potentiel de fécondité, cette vertu écologique de l’ouverture doit être sous-tendue par un enracinement…» (p.33). Cette spiritualisation de l’écologie se manifeste de différentes manières: reprise d’une tradition ancienne (Henri David Thoreau), sensibilisation d’organisations internationales, réinvestissement de la personne et de son intériorité comme foyer de transformation plus globale selon la formule célèbre de Gandhi: «Deviens le changement que tu veux voir advenir dans le monde».

«Plusieurs recherches le montrent: nombre de militants ancrent leur engagement dans un travail intérieur, une expérience profonde, voire mystique de la nature et des ressources symboliques associées au spirituel… Certains lieux non religieux conjuguent écologie et spiritualité (6)» (p.31).

«L’écospiritualité se nourrit également des apports de la science postmoderne, vulgarisés par des figures comme Frank Capra et Rupert Sheldrake. Ce vaste chantier a été ouvert au 20e siècle par de nouvelles approches qui se sont développées au 21e siècle entre l’infiniment grand et l’infiniment petit» (p.31).

Au total, «l’écospiritualité qui s’exprime dans ces espaces, est le plus souvent laïque et autonome par rapport au religieux institutionnalisé» (p.32).

 

Redécouvrir la sacralité de la Terre

Il y a donc aujourd’hui un grand mouvement pour «réenchanter la nature» (pp.36-51). Ainsi la Création est envisagée comme «don», la Terre comme «mère», le cosmos comme «organisme vivant». L’auteur nous engage à redécouvrir la sacralité de la nature: «Il convient de mettre un terme au divorce entre le sacré et la Terre, non pour diviniser la nature, mais pour lui redonner son mystère, source de respect» (p.52). Encore faut-il s’entendre sur la définition du sacré, notion complexe, lourde d’héritages divers. Étymologiquement, il désigne ce qui est (mis) à part: «Aujourd’hui, le sacré change de visage dans une nouvelle conscience. Il ne sépare plus, mais relie. Il vient moins de l’extérieur et par le haut (le Ciel) que de l’intérieur et par le bas (la Terre). Il n’existe plus en soi, mais à travers une relation. Il n’est plus réductible au religieux institué qui n’en est qu’une des expressions» (p.56). Selon l’écothéologien Thomas Berry, «le sacré évoque les profondeurs du merveilleux».

 

Immanence et transcendance divine: les voies du panenthéisme.

Comme son étymologie l’indique, le panenthéisme est une doctrine du tout en Dieu et de Dieu en tout. C’est l’approche de Jürgen Moltmann en regard de la conception d’un Dieu lointain et dominant. Le panenthéisme est la voie des théologiens orthodoxes, mais aussi de nombreux théologiens très divers, de Teilhard de Chardin à Leonardo Boff. Michel Maxime Egger envisage aussi le panenthéisme comme la voie de l’écospiritualité: «Ce dernier permet d’aller au delà de deux modèles qui enferment souvent la question écologique: le matérialisme et le panthéisme… Le panenthéisme unit le divin et la nature sans les confondre».

Dans la version faible du panenthéisme, la nature est le miroir du divin… Les hommes, les animaux, les oiseaux, les arbres, les fleurs sont des manifestations de Dieu, des signes de son amour, de sa sagesse, de sa bonté. Dans sa version forte, le panenthéisme n’est pas que le reflet du divin, mais le lieu de sa présence: «En toute créature, habite son Esprit vivifiant qui nous appelle à une relation avec lui, écrit le pape François» (p.58). Michel Maxime Egger décrit ensuite «trois modalités du panenthéisme fort qui résonnent à travers diverses traditions religieuses: les empreintes du divin, les énergies divines et les esprits invisibles» (p.58).

«Le premier mode de la présence de Dieu dans la nature est l’empreinte divine que chaque être humain et autre qu’humain, porte dans son être profond…» L’auteur nous rapporte la tradition chrétienne à ce sujet: «Selon le Nouveau Testament, le Logos ou le Verbe divin est le ‘Principe’ en qui, pour qui et par qui tout existe… Chaque créature porte en elle comme une information divine… C’est un ensemble de potentialités à réaliser en synergie avec la grâce de l’Esprit» (p.59).

«Le deuxième mode de présence de Dieu dans la nature se traduit par ses énergies qui rayonnent sur toute la terre» (p.64). Nous nous rencontrons ici à nouveau avec la pensée théologique de Jürgen Moltmann telle qu’elle se manifeste dans ses deux livres Dieu dans la création et L’Esprit qui donne la vie (7).

«Une troisième modalité de la présence du divin dans la nature est constituée par les esprits qui peuplent le monde invisible« (p.64). Des théologiens pentecôtistes comme Amos Yong s’interrogent sur le discernement des esprits. Kirsteen Kim évoque ce sujet dans son œuvre sur l’Esprit saint dans le monde et particulièrement en Corée (8).

Au total, quelle que soit la forme du panenthéisme, la nature est plus qu’une réalité matérielle obéissant à des lois physiques et chimiques. Elle est un «mystère habité d’une conscience et d’une Présence» (p.67).

 

Quelle est la mission de l’homme?

Si notre regard sur la nature en terme de sacralité se renouvelle, quel est maintenant le rôle de l’homme? Les derniers chapitres balisent une voie. L’homme a pour mission d’être «un pont entre la terre et le ciel». Il est appelé à transformer son «cosmos intérieur». Et, à l’exemple de l’auteur, il devient un méditant-militant.

Cependant, tous ces chapitres sont denses. En voici seulement quelques aperçus:

«Faire la paix avec la Terre demande de changer notre regard sur l’être humain pour lui redonner sa place dans la nature. L’enjeu est de sortir tant de l’anthropocentrisme que du biocentrisme pour élaborer une troisième voie fondée sur une relation dynamique et équilibrée entre l’humain, le cosmique et le divin. Trois réalités à unir sans les confondre et à les distinguer sans les séparer, le divin étant le centre caché de toutes choses» (p.70).

Sortir d’un «anthropocentrisme dévié», selon l’expression du pape François, suppose «une série de passages: d’une approche hiérarchique à une vision holistique, de l’indépendance à l’interdépendance…» (p.74). «Pour opérer cette transformation, quatre postures ressortent des différentes traditions comme autant de pistes de réflexion» (p.74).

L’homme peut être considéré comme intendant ou jardinier de la Création, à l’inspiration du passage de la Genèse (2,15) où Dieu enjoint à l’être humain de garder et conserver le sol. Cependant, cette posture n’est pas sans risque. Elle peut induire une relation managériale, utilitariste et instrumentale avec la nature (p.75).

Une deuxième posture est celle de «citoyen de la communauté du vivant», «citoyen de l’univers et membre de la fratrie cosmique» (p.74). Ainsi que l’affirme un théologien, Thomas Berry, «la terre n’est pas une collection d’objets, mais une communauté de sujets». «Selon les traditions, tous sont enfants du même père… ou de la même mère… Par cette origine partagée, tous les êtres vivants sont unis ‘par des liens invisibles’ et ‘forment une sorte de famille universelle’ (Laudato Si’)». (p.76).

«Une troisième posture respectueuse de la toile du vivant consiste à nous re-naturer» (Jean-Marie Pelt) et à restaurer notre lien ontologique avec la nature. «Dans ‘humain’, il y a ‘humus’, la terre. La même racine se trouve dans ‘humilité’… La terre n’est pas que notre milieu de vie, mais notre matrice originelle…» (p.78) . «Nous ne sommes pas seulement partie intégrante de la nature, mais celle-ci est inscrite au plus profond de notre corps et de notre psyché» (p.79). Avec Michel Maxime Egger, nous pouvons nous reconnaître comme un «microcosme interdépendant».

Enfin, une quatrième posture nous est proposée, celle de médiateur entre la nature et le divin. «Selon la métaphore de Grégoire de Naziance, nous sommes des ‘êtres-frontières’. Nous appartenons à deux ordres de réalité entre lesquels nous sommes appelés à être des médiateurs, le visible et l’invisible, le matériel et le spirituel… la Terre et les Cieux» (p.80). Certes, «ainsi que le montre une foule de travaux scientifiques, nous avons beaucoup en commun avec d’autres espèces… mais, en même temps, nous possédons des facultés en propre qui nous distinguent du reste de la nature» (p.81). «Microcosme, l’être humain est aussi un ‘microtheos’, disent les Pères de l’Eglise. Créé corps, âme, esprit, cette troisième faculté, l’esprit, est ce qui rend l’être humain capable de transcender la matière, saisir les choses dans leur essence spirituelle, percevoir, au delà des apparences, la Présence qui habite la Création et qui en est la source» (p.81). «Elle définit une vocation particulière couplée à une grande responsabilité: participer à l’accomplissement spirituel de la Création» (p.82). Ici l’auteur nous parle de célébration.

Dans cet exposé, Michel Maxime Egger fait appel à une grande diversité de pensées, des Pères de l’Eglise à des philosophes comme Martin Buber ou Emmanuel Levinas, du pape François à des personnalités spirituelles de différentes traditions.

Dans un dernier chapitre, Devenir un méditant-militant, l’auteur nous invite à ne pas nous perdre dans une spiritualité hors-sol, mais à nous engager dans la société au quotidien: «Ancrés dans l’être, l’engagement et les gestes écologiques ne relèvent plus d’une obligation morale (‘il faut’) ou d’un idéal extérieur auquel se conformer, mais sont le fruit quasi-organique d’une nécessité intérieure liée à une reconnexion en profondeur avec la terre» (p.104). Cet engagement a besoin d’être enraciné, nourri. C’est une invitation à la cohérence: «L’horizon est l’alignement entre l’être et le faire, la parole et l’action, l’éthique de conviction et l’éthique de responsabilité» (p.112). «Une figure incarne ce nouveau mode d’engagement écocitoyen, joyeux et non sacrificiel: le méditant-militant» (p.112). L’auteur nous décrit en plusieurs points les caractéristiques de cette nouvelle forme d’engagement. C’est encore là un passage à lire et à méditer (pp.112-113).

 

Une révolution silencieuse

Dans ce monde où les menaces abondent, il est important de voir qu’il y a bien, au sein même de cette crise, des pistes positives. Aujourd’hui, Michel Maxime Egger nous montre une révolution silencieuse en cours:

«Au sein même du chaos planétaire et des menaces d’effondrement, une nouvelle conscience est en train d’émerger. Ce qui se passe et qui nous échappe en bonne partie, ressemble à la genèse d’un papillon… Le spécialiste de l’intelligence collective Ivan Maltcheff voit dans ce processus une métaphore inspirante pour la situation actuelle. Aux quatre coins du globe, à différents niveaux de la société, des personnes et des groupes en transition se connectent à la nature et au divin pour cocréer le monde de demain, nourrir un devenir vers d’autres champs du possible, d’autres modes de vie compatibles avec les lois du vivant» (p.116).

L’écospiritualité est une bonne nouvelle!

 

Illustration: Michel Maxime Egger dans la vidéo C’est quoi la théologie verte? (Campus protestant, 16 septembre 2020).

(1) Michel Maxime Egger, Ecospiritualité: Réenchanter notre relation avec la nature. Jouvence, 2018.

(2) Lire sur Vivre&Espérer Un chemin spirituel vers un nouveau monde (2 juillet 2020) et L’espérance en mouvement (2 décembre 2019).

(3) Un avenir écologique pour la théologie moderne, Vivre&Espérer, 6 janvier 2020.

(4) Michel Maxime Egger, La Terre comme soi-même: Repères pour une écospiritualité. Labor et Fides, 2012.

(5) Convergences écologiques: Jean Bastaire, Jürgen Moltmann, pape François, Edgar Morin, Vivre&Espérer, 31 juillet 2015.

(6) Une approche spirituelle de l’écologie. Sur la Terre comme au Ciel, Vivre&Espérer, 5 septembre 2019.

(7) Voir le blog L’Esprit qui donne la vie.

(8) Pour une vision holistique de l’Esprit, Vivre&Espérer, 2 avril 2021.

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