Sur l’état de la démocratie - Forum protestant

Sur l’état de la démocratie

«Semaine après semaine, l’extrême droite impose sa volonté à l’Assemblée, dont les bancs restent désespérément vides»: le «Parlement déserté» est l’un des signes d’une crise de la démocratie qui n’est pas spécifiquement française mais «liée à une irréversible mutation anthropologique». Les «grands « systèmes de légitimation » (religions, idéologies politiques…)» qui «structuraient nos existences individuelles et collectives» se sont progressivement effacés, créant «un vide symbolique». Plutôt qu’être «les victimes (consentantes ?) de dynamiques systémiques qui nous dépassent», il est plus que jamais temps de comprendre que la (toujours fragile) démocratie est notre identité et la seule chance d’éviter de finir en «rouage» d’une «immense machine de plus en plus impersonnelle».

 

 

 

 

«…On peut s’interroger sur l’état des démocraties, trente-cinq ans après la chute du Mur de Berlin, qui semblait annoncer sinon la ‘fin de l’histoire’ (Francis Fukuyama), du moins le renforcement de la légitimité du régime démocratico- libéral» (Philippe Raynaud (1)).

«La démocratie est le pire des régimes… à l’exception de tous les autres» (Winston Churchill).

 

L’usure démocratique

On ne cesse de s’interroger avec inquiétude sur l’état des démocraties et de la nôtre en particulier. Il faut le reconnaître: il y a un malaise très profond au cœur de nos institutions. L’Hémicycle est de plus en plus déserté, ce qui fragilise notre démocratie. L’absence des députés, notamment du bloc central, explique l’«adoption surprise» d’un amendement du Rassemblement National le 27 juin dernier lors de l’examen du projet de loi sur la refondation de Mayotte. 26 voix contre 20, 23 des 26 voix en faveur de cet amendement provenant du RN. Conséquences limitées à court terme, puisque les textes sont désormais quasi systématiquement «corrigés» au Sénat ou en Commission mixte paritaire ! Mais ce n’est pas un cas isolé. Semaine après semaine, l’extrême droite impose sa volonté à l’Assemblée, dont les bancs restent désespérément vides. Et la scène se répète sur des textes essentiels: avenir énergétique, audiovisuel public, etc. Désertant le débat parlementaire, des représentants du peuple choisissent de ne pas honorer leurs mandats nationaux et de céder la place aux extrêmes. Provoquant l’effritement du socle majoritaire (2) censé porter les lois de la République, ce sont ces députés, par leur absentéisme, qui font eux-mêmes vaciller la démocratie ! Ce qui paradoxalement contribue à nourrir les discours sur «l’impuissance de la démocratie». Ce qui semblerait, certes pour des raisons différentes, donner raison aux 41% des français qui pensent qu’«en démocratie, rien n’avance, il vaudrait mieux moins de démocratie et plus d’efficacité» (sondage du Cevipof de 2020). Que le Parlement débatte ou non, que l’Hémicycle soit fréquenté ou déserté, qu’il y ait plus ou moins de démocratie, celle-ci finit toujours par être décriée !

Le pays traverse une crise de confiance accentuée par la dissolution de l’Assemblée, et, sans majorité (ni absolue ni relative), le président de la République s’est auto-délégitimé. De motion de censure en motion de censure, «la séquence post-législative a (…) démultiplié la méfiance des citoyens en défiance (3): les Français ne parviennent plus à s’identifier à leurs institutions» (4). Sans cap clair, sans vision à long terme, l’actuel premier ministre joue prudemment la montre et donne, à l’instar du Parlement déserté, l’impression de s’installer dans l’impasse de l’inertie, du «présentisme» selon le mot de Marcel Gauchet, ou dans la «routine accommodante» que Marc Bloch dénonçait dans L’étrange défaite. Tout cela donne, pour le moins, un sentiment d’usure démocratique.

 

La démocratie en crise(s)

En élargissant le champ de la réflexion, il semble, à vrai dire, que toutes les démocraties libérales occidentales traversent une période de fragilité. L’analyse de leurs dysfonctionnements n’est certes pas nouvelle. Des penseurs tels que Marcel Gauchet (5) ou Pierre Rosanvallon (6) inscrivent leurs réflexions dans le sillage d’un Tocqueville, d’un Marx ou d’un Weber, qui restent tous d’une étonnante actualité. Dans une tradition critique de la modernité, la démocratie, qui demeure un idéal, est interrogée dans ses formes actuelles, ses dérives, ses faiblesses et ses apories. Tocqueville a montré la fragilité intrinsèque de la démocratie dont les ambitions s’inscrivent constamment dans des tensions difficiles à surmonter, particulièrement dans l’articulation à sans cesse réinventer entre pluralisme, participation, légitimité et efficacité. Les critiques de la démocratie portent essentiellement sur ses pratiques, oubliant souvent cette fragilité qui lui est inhérente. Elle est liée à un régime fondé sur la souveraineté populaire, l’égalité politique et les libertés individuelles. Or le peuple souverain, censé avoir le pouvoir, ne se sent plus représenté, ou s’estime mal représenté. Ce qui explique l’abstention, la défiance envers les partis, la désaffection des corps intermédiaires et la recherche de nouvelles formes de participation citoyennes. Pierre Rosanvallon parle d’«un peuple introuvable» ou «infigurable» pour montrer la difficulté de représenter tout le monde de manière juste. Le citoyen se sent à juste titre de plus en plus éloigné des institutions représentatives.

Les logiques partisanes confisquent la démocratie au sein des partis. Le sentiment qu’une «caste» politique ou technocratique s’autonomiserait dans le mépris des dynamiques démocratiques (7) est de plus en plus partagé. La dérive vers une démocratie d’opinion, guidée par l’émotion immédiate et la réaction impulsive hors de tout débat rationnel, qui s’accentue; une démocratie dite «compassionnelle» qui substitue à l’analyse structurelle des causes une forme de gestion morale des situations, dictée par une émotivité politique, mauvaise conseillère de décisions précipitées de l’ordre du symbolique: telle est, nous semble-t-il, cette pluralité de crises qui nourrissent en chacun de nous une impression de dépossession démocratique et accentuent une fracture entre gouvernants et gouvernés.

 

La spirale de l’essoufflement

Notre société contemporaine traverse des crises qui semblent nous priver d’avenir. Crise climatique, économique, sociale, politique, culturelle… sur fond de conflits, de montée des impérialismes et des totalitarismes. Terribles ismes qui accentuent ce que nous savions déjà, mais que nous réalisons désormais avec inquiétude, à savoir la vulnérabilité de nos démocraties. «Les individus modernes, c’est là que le bât blesse, ne se passionnent pas», dit Cornelius Castoriadis en s’interrogeant à propos de la démocratie et de la «subjectivité moderne». On peut penser que cette impression de dépossession démocratique est en partie à l’origine d’un détachement, d’une indifférence, voire d’une apathie de nos contemporains pour la vie politique (et collective). Peut-être est-ce là la difficulté majeure de la démocratie. Pour Castoriadis (8), la démocratie devient «une coquille vide» si elle est réduite à un régime institutionnel et à ses procédures formelles. Avons-nous toujours cette passion de contribuer à la transformation de la société ? Passion, et non émotion, qui est le moteur de la démocratie. Le philosophe observe ce que nous constatons tous: l’individualisme croissant, un repli sur la sphère privée, une préoccupation de ses intérêts personnels aux dépens de l’engagement collectif. Ce phénomène est accentué par les évolutions de notre société que règlent la technique et l’économie. On pense à Anders, à Ellul, à Murray aussi et à son homo festivus. Les avancées de la technologie, nos vies digitales, nous plongent à notre insu dans un processus d’isolement où nos présents se réduisent à des maintenant. Consommer (9) et se divertir. Profiter. (Nous sommes happés quotidiennement par la vulgarité de ce verbe-commandement devenu intransitif.) Ainsi s’éteint la flamme de la «subjectivité démocratique». La crise de la démocratie est liée à une irréversible mutation anthropologique. Un individualisme croissant engendre le désengagement, et nos contemporains semblent désabusés et sceptiques face à la possibilité de changer le monde ou de revivifier une démocratie prise dans la spirale de l’essoufflement. Les symptômes de ce manque de passion sont évidents: affaiblissement du débat public, pouvoir de la technocratie, vulnérabilité face à la manipulation des réseaux sociaux et des populismes.

 

Post modernité et perte du sens

Quelles que soient les justifications de nos députés, la désertion de l’hémicycle est aussi le reflet de nos propres désertions. Elle révèle une crise bien plus profonde: celle du sens donc celle de la «subjectivité démocratique». Lyotard souligne le déclin des récits structurants (10), Castoriadis l’épuisement des «significations imaginaires sociales». Ils ne font que dire ce que nous savons, mais qu’il faut rappeler. Nos sociétés se sont organisées autour de grands «systèmes de légitimation» (religions, idéologies politiques…) Ils structuraient nos existences individuelles et collectives. Leur effacement progressif a créé un vide symbolique. Selon Castoriadis, ce sont les «significations imaginaires sociales» qui permettent à une société d’avoir une représentation cohérente d’elle-même en fondant ses institutions et en créant de la cohésion. En partie sous les coups de la déconstruction qui les remet en question, ces significations sont devenues floues jusqu’à disparaître et plonger notre société dans une incertitude ontologique. Non seulement elle ne sait plus qui elle est, mais elle ne sait plus vers quoi elle tend.

Que vivons-nous actuellement ? L’action politique est réduite à la gestion de l’immédiat (le «présentisme» de Marcel Gauchet), sans capacité de projection vers l’avenir, y compris l’avenir proche. Seul le présent semble opératoire, puisque le passé est disqualifié et le futur incertain ! Cette contraction temporelle est révélatrice d’une démocratie en crise. Les Français, même inquiets, pensent à leurs vacances, minutieusement préparées de longue date, sur fond de vacance politique. Sans horizon mobilisateur (sinon celui de conserver à n’importe quel prix les sièges qu’ils désertent), comment nos députés pourraient-ils organiser l’action et la délibération ? Il est vrai que les citoyens, dont l’attitude n’est guère citoyenne, n’en attendent plus grand-chose, sinon la gestion technique de ce qu’ils croient être leurs urgences, hors de toute perspective démocratique partagée.

 

Une illusion téléologique ?

«…On peut s’interroger sur l’état des démocraties, trente-cinq ans après la chute du Mur de Berlin, qui semblait annoncer sinon la « fin de l’histoire » (Francis Fukuyama)», écrit donc Philippe Raynaud. Il est vrai qu’après la chute du Mur de Berlin (1989), symbole de la fin de la Guerre froide, on était en droit d’espérer que cette victoire de la démocratie libérale sur le communisme totalitaire représentait le point final de l’évolution politique de l’humanité. Thèse défendue par Francis Fukuyama dans La fin de l’histoire et le dernier homme (1992). La mise à distance – doute et ironie de l’allusion critique – qu’opère Philippe Raynaud laisse mesurer l’écart entre la théorie et la réalité, entre l’optimisme (que nous avions partagé) de l’après 1989 et les réalités contemporaines. Il nous invite à réévaluer la situation de nos démocraties et à ne pas considérer les acquis démocratiques comme assurés.

On pourrait croire à une lecture hégélienne (via Alexandre Kojève) de l’histoire humaine qui progresserait vers une forme politique idéale (11). Cet apparent optimisme relèverait de l’«illusion téléologique» et semblerait oublier que toute démocratie est instable parce qu’inachevée, parce que toujours inachevée. S’il faut entendre par «fin de l’Histoire» l’avènement d’un ordre politique stable et universel fondé sur la démocratie et l’économie de marché, alors le monde d’aujourd’hui oppose un démenti tragique. Recul de la démocratie (12), montée des extrêmes et affaiblissement du centre politique traditionnel, crise de confiance dans le fonctionnement démocratique, fragilité des modèles historiques. Fukuyama n’avait pas anticipé que des régimes (BRICS) se présenteraient comme des alternatives viables à la démocratie occidentale !

 

Le dernier homme…

Pourquoi avoir enfermé la pensée de Fukuyama dans cette prédiction naïve ? Il a lui-même nuancé sa thèse, postérieurement à la publication de son ouvrage, reconnu que l’Histoire ne s’était pas arrêtée et que la démocratie n’était pas irréversiblement acquise. Il a même affirmé qu’il n’y a jamais eu adéquation entre démocratie et économie de marché (13). De là à penser que l’économie de marché contribue à l’affaiblissement de la démocratie… Déjà, dans La fin de l’Histoire, il précisait que cette fin ne signifiait pas la fin des tensions, mais qu’il n’y avait plus d’alternative à la démocratie libérale.

Il est curieux que l’allusion au «dernier homme» (14) du Zarathoustra de Nietzsche n’ait pas été retenue au profit de la première partie du titre (15). Aurions-nous peur de nous y reconnaître ? Par un effet secondaire de nos petites vies moyennes apparemment libres, heureuses, insouciantes et indifférenciées, serions-nous devenus ce dernier homme ? Je cite pour conclure l’analyse de Thierry Hentsch (16):

«… Si nous ne sommes plus les esclaves de maîtres déterminés, peut-être serions-nous alors les esclaves d’un processus, d’une dynamique, qui nous dépasse non seulement comme individus mais qui nous dépasse aussi comme collectivité. À ce moment-là le dernier homme dont parle Fukuyama (…) au lieu d’être l’homme d’une humanité qui satisfait à sa dignité, à son thymos, serait peut-être celui qui, dans l’indifférenciation où le place l’État libéral démocratique, n’est reconnu que comme une abstraction et non pas dans sa spécificité, dans son génie particulier. (…) On charge l’individu d’une responsabilité qu’il ne peut pas tenir (pensons ici à la responsabilité que signifie l’exercice de la citoyenneté: si on y réfléchit deux secondes on peut se demander si nous sommes réellement en mesure d’exercer notre travail de citoyen, lequel débouche sur de grandes exigences qu’il n’est pas sûr que nous puissions remplir.)»

Curieux écho à la métaphore webérienne de la «cage de fer» (stahlhartes Gehäuse) de la modernité (17).

«Le sort de notre époque, caractérisée par la rationalisation, l’intellectualisation, et surtout par le ‘désenchantement du monde’ (…) est que l’homme est devenu un rouage dans une immense machine de plus en plus impersonnelle.»

 

L’essence de notre identité nationale

Tocqueville soulignait déjà la difficulté de maintenir l’esprit civique dans les démocraties modernes, Hannah Arendt a lié la crise de l’action politique à la disparition d’un espace public authentique, Fukuyama montre que nous sommes les victimes (consentantes ?) de dynamiques systémiques qui nous dépassent. «Désenchantement du monde» ? Désenchantement de la démocratie ? Quoi qu’il en soit, une réflexion sur l’état de la démocratie ne peut se limiter à louer l’absence de domination visible, la fin des maîtres n’étant pas le début de la liberté. Quant aux députés qui incarnent la responsabilité démocratique du pouvoir et qui choisissent de déserter l’Hémicycle, il conviendrait de leur rappeler ce qu’ils semblent oublier et qu’a déclaré Fukuyama: «La Démocratie est l’essence même de notre identité nationale».

 

Illustration: l’Assemblée lors du vote de l’amendement RN le 27 juin 2025.

(1) Philippe Raynaud, Crise française ou crise de la démocratie ?, Revue politique et parlementaire, 25 juin 2025.

(2) Alain Frachon, 2025 ne sera pas l’année du redressement démocratique, Le Monde, 2 janvier 2025.

(3) Le grand désarroi démocratique, Baromètre de la confiance politique Cevipof, 2025.

(4) Beverley Toudic, Des crises tous azimuts: la crise institutionnelle, Chaire d’études parlementaires, 16 décembre 2024.

(5) Marcel Gauchet, La démocratie contre elle-même, Gallimard (Tel), 2002.

(6) Pierre Rosanvallon, La contre-démocratie, La politique à l’âge de la défiance, Seuil (Les Livres du nouveau monde); La crise de l’État-providence, Seuil, 1981 (Points, 1992).

(7) Cette crise des élites, jugées inefficaces face aux enjeux contemporains (transition écologique, crise migratoire, crise des services publics, etc.) explique en partie la montée des populismes, le développement de mouvements alternatifs (coordinations), la perte de légitimité des corps intermédiaires, la désaffection des médias traditionnels au profit des réseaux sociaux, et la reconfiguration à bas bruit du politique.

(8) Cornélius Castoriadis, L’institution imaginaire de la société, Seuil, 1975 (Points, 1999).

(9) «En Occident, la civilisation de consommation amène les gens à se compromettre journellement avec eux-mêmes», constate Fukuyama dans La fin de l’Histoire.

(10) Jean-François Lyotard. La condition postmoderne, Rapport sur le savoir, Éditions de Minuit (Critique), 1979.

(11) «Il est d’ailleurs frappant que ce soient les marxistes qui aient d’abord compris l’essence du livre, car ils avaient la même idée d’une fin hégélienne de l’histoire… Mais qui s’achèverait par le communisme», note Fukuyama (Samuel Blumenfeld, Et Fukuyama annonça la fin de l’histoire, Le Monde, 16 août 2017.

(12) Pour la première fois depuis plus de 20 ans, il y a plus d’autocraties que de démocraties dans le monde, Le Grand Continent, 26 mai 2025.

(13) Francis Fukuyama: « Il n’y a jamais eu de véritable adéquation entre l’économie de marché et la démocratie », France Culture, 22 août 2019. Voir Thierry Hentsch (Séminaire du Groupe d’étude interuniversitaire sur la postmodernité, 17 septembre 1993, Département de sociologie, UQAM) selon lequel Fukuyama) «ne va pas se satisfaire d’une critique marxiste de la démocratie en tant que système de représentation de l’économie libérale bourgeoise capitaliste; parce que, argumente-t-il non sans raison, le capitalisme n’a pas besoin de la démocratie, le capitalisme peut très bien fonctionner dans un régime autoritaire…». La Chine entre autres en est la preuve.

(14) Cité par le pasteur Roland Poupin sur son blog Une autre foi: Fin de vie…, 6 juin 2025).

(15) À vrai dire, Fukuyama avait, quelques mois avant la chute du Mur de Berlin, publié un article au titre provocateur intitulé: La fin de l’histoire ? (The End of History ?, The National Interest 16 (été 1989).

(16) Thierry Hentsch, Séminaire du Groupe d’étude interuniversitaire sur la postmodernité, 17 septembre 1993, Département de sociologie, UQAM, opus cit.

(17) Max Weber, L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme, traduction de Jean-Pierre Grossein, Gallimard (Tel), 2003 (Die protestantische Ethik und der « Geist » des Kapitalismus, Archiv für Sozialwissenschaft und Sozialpolitik 20-21, 1904-1905).

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