Déclin de l’ÉPUdF: autre diagnostic - Forum protestant

Déclin de l’ÉPUdF: autre diagnostic

«Des chrétiens inconsistants ne susciteront pas de nouveaux chrétiens»: pour Philippe Malidor, derrière le «manque de conviction» ou l’attention à suivre les «évolutions sociétales» auxquels il attribue le déclin de la principale Église protestante en France, il y a surtout l’image d’un Jésus qui «n’exige de nous aucun changement» et donc le danger d’être de «faux témoins».

 

Étant membre actif d’une Église de l’ÉPUdF (acronyme inélégant auquel je ne m’habitue pas, et qui n’a pas amélioré la situation de l’ex-ERF), j’essaye de me tenir au courant des débats sur le déclin de nos Églises dites historiques, qui vont peut-être finir par le devenir réellement.

Je reconnais que les questions d’organisation, de stratégie, de planification à long terme, ne sont pas mon fort; et je dis merci pour les personnes qui sont douées dans ce domaine. Je ne suis pas contre les boîtes à idées, ni contre la synodalité (encore que celle-ci ait parfois été à la remorque des idéologies au lieu d’être courageusement prophétique). Et «l’effacement en cours de la parole du monde luthéro-réformé» ne me réjouit pas.

 

L’effacement de quelle parole ?

Mais peut-être faudrait-il chercher du côté de l’effacement en cours de la parole… de Dieu. La récente enquête publiée dans Réforme sur «Le nouveau paysage protestant» rappelle un fait déjà connu: «la moindre place de la Bible dans la pratique religieuse, tendance observée dans toutes les composantes du protestantisme» (1). Certes, on avait quelquefois érigé la Sainte Bible en troisième personnage de la Trinité, il arrivait parfois qu’on fût bibliolâtre. Mais la Trinité semble n’avoir plus de troisième Personne, ni Bible ni Saint-Esprit; et peut-être plus beaucoup de deuxième Personne, si ce n’est sous la forme d’un grand sage plein de tolérance envers les minorités. L’image de Jésus est en fait assez stable depuis ce qu’en ont dit Philippe Labro et Johnny Hallyday en 1970:

«Il doit fumer de la marie-jeanne avec un regard bleu qui plane (…), il aime les filles aux seins nus, il est né à San Francisco» (2).

Tout ce qui a suivi n’est que variantes sur ce thème: Jésus est gentil, bon, il ne nous dérange pas, il ne s’immisce pas dans notre vie privée, ne nous donne pas de leçons de morale, n’exige de nous aucun changement, tout au plus un peu de réforme superficielle de temps en temps. Quand Jésus dit que si les disciples se taisent, «les pierres crieront» (Luc 19,40), je pense toujours au film L’Évangile selon saint Matthieu: c’était Pier Paolo Pasolini, artiste marxiste et homosexuel, qui présenta Jésus comme un prophète rude et exigeant…

Dans L’œil de Réforme du 17 février 2025, François Clavairoly (dont on vient de donner quelques citations) affirme:

«Les ouvertures sociétales ne sont plus des marqueurs décisifs ni novateurs au regard des autres Églises protestantes en Europe, et sont à rebours, parfois, des réaffirmations convictionnelles conservatrices».

Précisément, lesdites «ouvertures sociétales» étaient peut-être novatrices par rapport aux autres Églises (elles nous valurent jadis les honneurs du journal du soir de France Inter), mais elles ne l’étaient pas par rapport à la société française: elles ne faisaient que suivre la réforme des mœurs décrétée par François Hollande.

Qui ne voit que ces «ouvertures» génèrent des courants d’air, et des courants d’air «convictionnels conservateurs» de la pire espèce ? Pour parler plus clairement, pourquoi les Américains, dont une partie des évangéliques, ont-ils réélu un être qui cumule tous les défauts de la terre, dont la vie entière est à l’opposé de ce qu’ils professent ? Eh bien parce que M. Trump, pour le nommer, est hétérosexuel, anti-IVG et pro-Israël version sioniste dure. Ça leur a suffi pour contrer une idéologie dont ils ne veulent pas et dont plus de la moitié de l’électorat US n’a pas voulu. Qui ne voit que les Démocrates (vers qui vont globalement mes sympathies) payent leur adhésion ou leur consentement au wokisme le plus délirant et au refus de tout cadrage des pratiques sexuelles ? Le résultat, c’est un retour de balancier convictionnel contre ceux qui n’ont d’autre conviction que la mode et une tolérance molle, faussement charitable. Mêmes causes, en partie, du côté russe. Et nous voici contraints de devoir démontrer à quelques amis chrétiens que la défense des bonnes mœurs prônée par Trump et Poutine (qui feraient bien de changer les leurs) n’a rien de chrétien, qu’elle n’est qu’un prétexte pour engloutir, en même temps que la permissivité de la gauche, tout ce que celle-ci a de ressemblance avec l’Évangile, à commencer par la démocratie qui relève de la dignité de chaque être humain prônée par le Christ. Plutôt les nationalismes d’extrême-droite soutenus par M. Vance que les LGBTQI++++ ! Voilà ce qu’ils sous-entendent. Et quand on n’adhère pas à l’un et qu’on aimerait des limites à l’autre, que devient-on ? Qui nous représente ?

«Réinventer une authentique vie communautaire là où souffre l’individualisme angoissé» ne résoudra rien: la communauté n’est pas toujours rassurante, et c’est bien pour ça que le repli sur son petit pré carré ou dans sa petite maison, en allant jusqu’à se priver de télé, de radio et d’internet pour échapper aux nouvelles angoissantes, gagne du terrain.

 

Et le Ressuscité dans tout ça ?

Récemment, était proposé parmi les lectures dominicales le fort texte de Paul sur la résurrection du Christ, en 1 Corinthiens 15. Le raisonnement de Paul est, pour une fois, très simple. Si vous dites que la résurrection n’existe pas, que c’est de la légende, c’est donc que Jésus n’est pas ressuscité, et en conséquence vous brassez du vent quand vous prêchez ou que vous jouez au pasteur:

«Si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication n’a plus de contenu, et votre foi est sans objet» (verset 14).

En plus, «vous êtes de faux-témoins» (ψευδομάρτυρες, pseudomartures). En clair: vous vous moquez de Dieu. Au verset 17, Paul affirme que dans ce cas, nous sommes encore morts dans nos péchés. Hélas, le pardon des péchés n’est guère ce qui préoccupe nos contemporains, y compris dans nos Églises, car nous sommes dans une ambiance où nous ne nous sentons pas vraiment coupables, et encore moins dignes de la mort éternelle (c’est au point que je n’ose même pas en parler ici). Mais c’est surtout le verset 19 qui offre une piste de réflexion sur les causes du déclin numérique de l’ÉPUdF:

«Si c’est seulement pour la vie présente que nous avons mis notre espérance dans le Christ, nous sommes les plus à plaindre des hommes».

Même l’espérance «dans le Christ» peut être vaine si elle ne porte que sur la vie présente; alors que dire pour ceux qui ne mettent leur «espérance» que dans la vie matérielle ! C’est un horizon bien court; au moment de la mort, tout sera fini. Sur ce plan, il convient de s’examiner soi-même.

En effet, les Églises chrétiennes professent (officiellement) qu’elles croient au Christ ressuscité. Mais nous, le croyons-nous ? Et est-ce que cela change quelque chose dans notre vie, et pour notre perspective ultime ? Et pourquoi faut-il déplorer que la transmission ne se fasse plus vers nos enfants ? Nous pourrions léguer à notre descendance ce qui nous est précieux, sans timidité. Et ça n’empêcherait pas nos enfants de rester libres, ensuite, d’adhérer ou non à Jésus-Christ. Mais peut-être voulons-nous les inciter à être des protestants bien au fait des évolutions sociétales, plutôt qu’à devenir des disciples du Sauveur et Seigneur.

 

Nettoyage éthique

Mais il y a plusieurs autres causes possibles au déclin du protestantisme occidental, qu’il faut désigner de front.

On observe un manque de conviction chez certains paroissiens – on vient de le voir au sujet de nos enfants. Mais il y a pire. Nous savons bien qu’il y a des ministres du culte qui sont experts à dépouiller les textes bibliques de leur force et de leur contenu (3). Étant prédicateur, je ne m’exclus pas de cette tendance: la Bible n’est pas le livre des Bisounours, ça fait parfois mal, il y a des passages qu’on préfère éviter. Mais quand certaines prédications aboutissent à une déconstruction quasi-totale des textes commentés, pourquoi les gens se déplaceraient-ils pour venir entendre du vide au lieu d’aller faire du jogging ou de regarder le football le dimanche matin ?

Ensuite, nous avons à affronter des affaires de corruption, notamment sexuelles, qui éclatent peu à peu, dont une toute récente qui, personnellement, m’afflige beaucoup. Même si ça n’a ni la nature ni, apparemment, l’ampleur de ce que nous avons vu chez les catholiques, aucune Église n’est épargnée, y compris chez les évangéliques. Il y a des responsables d’Églises, pasteur/e/s y compris, qui ne sont pas exemplaires dans leur vie. Mon grand-père maternel, que je n’ai pas connu, était, m’a-t-on dit, très croyant, mais ne mettait jamais les pieds à l’église parce que, notamment, il ne voulait pas se confesser à un curé qui serait pire que lui. Il avait raison ! On ne peut certes pas attendre d’un pasteur qu’il soit parfait, qu’il n’ait jamais de problèmes dans son ministère, dans sa famille, ou avec sa femme, mais il n’est pas difficile de comprendre que si le berger (tel est le sens du mot pasteur) est plus égaré, plus dérouté que ses ouailles, il ne va pas pouvoir les protéger contre les loups ravisseurs, ni leur donner des repères qu’il n’a pas, ou qu’il ne pratique pas ! Il ne s’agit pas ici de pharisaïsme mais de simple bon sens. Si on ne se sent pas assez solide pour diriger spirituellement une Église, ou si on traverse une crise durable, ou si on n’est pas capable de résister à certaines tentations (sentimentales, sexuelles, financières, politiques, etc.), il faut avoir le courage de démissionner, temporairement ou définitivement, d’un poste pastoral ou d’un conseil presbytéral (4). Au lieu de cela, on laisse macérer, on pratique l’omertà ou bien on fait l’autruche pour protéger l’institution (ou pour se protéger soi-même contre ce qu’on ne veut pas croire), et un jour, le scandale nous éclate à la figure, comme on vient de le voir récemment, et il atterrit sur la place publique pour la honte de nos Églises.

 

Anticonformisme

Enfin, même si certaines pratiques de vie ou si certaines allégeances politiques ou idéologiques ne tombent pas sous le coup de la loi républicaine, elles ne sont manifestement pas en accord avec les principes bibliques les plus clairs. J’avais pourtant cru lire qu’il ne fallait pas se «laisser modeler par le monde actuel» (Romains 12,2). Jésus est encore plus sévère:

«Malheur à vous quand les hommes diront du bien de vous, car c’est de la même manière que leurs ancêtres ont traité les faux prophètes» (Luc 6,26).

Certes, je suis heureux si on dit du bien des protestants; mais ce qui importe, c’est: pourquoi en dit-on du bien ?…

Si nous croyons au Christ ressuscité, nous ne sommes pas obligés de nous conformer au monde présent de peur de ne pas être à la mode ou de passer pour quelqu’un du… passé. Le passé n’était guère plus chrétien que le présent. Nous ne défendons pas un passé chrétien largement mythifié; nous sommes témoins d’une vérité que nous n’avons pas à négocier quand nous la connaissons et la comprenons. Il ne s’agit nullement de l’imposer aux autres mais de se l’appliquer à soi-même, ce qui demande parfois un certain courage. Car il est possible que notre mode de vie ou d’être nous rende impopulaire, nous attire des sarcasmes. Et, sous certains aspects, le catholicisme peut être estimable lorsqu’il résiste à des mutations sociétales récentes dont je pense que, pour certaines et non des moindres, elles ne résisteront pas longtemps à l’échelle de l’Histoire.

L’Église ne grandit que lorsque les gens voient que nous sommes différents, que ça suscite leur curiosité, leur intérêt, qu’ils constatent que nous tenons la route et que nous gardons notre cap, que nous sommes fiables et fidèles, que nous ne sommes pas des faux-témoins. Des chrétiens inconsistants ne susciteront pas de nouveaux chrétiens.

 

Illustration: culte synodal de l’ÉPUdF en 2023, à l’église de la Rédemption à Paris.

(1) Réforme du 30 janvier 2025.

(2) Chanson Jésus-Christ sur l’album Vie (paroles de Philippe Labro et musique d’Eddie Vartan) en 1970.

(3) Philippe Malidor, Le syndrome de Jefferson, Forum protestant, 6 mai 2015.

(4) On peut d’ailleurs s’interroger sur l’origine de certaines vocations pastorales. Pour certains ou certaines, paraître sur scène devant un public, ou être le gourou (je force exprès le trait) d’une communauté a quelque chose de jouissif, en tous cas de valorisant… a priori.

6 Commentaires sur "Déclin de l’ÉPUdF: autre diagnostic"

  • Jean-Paul

    Cher M. Malidor,
    Il y a des textes qu’on aurait voulu écrire. En ce qui me concerne, cette contribution en fait partie. Pourquoi hésiter à les écrire ? Par manque de courage, par peur de choquer le lecteur coreligionnaire, de nuire à notre Église, par peur aussi d’apparaître à contre-courant. Ou de se mettre en marge. Ou de manquer d’esprit d’ouverture. Ou de masquer « nos différences ». Je tiens bien humblement à vous remercier pour votre lucidité. Ces lignes très fortes me touchent profondément (d’autres seront aussi touchés sans le dire, d’autres encore hausseront les épaules), et, d’une certaine manière, me rassurent. Elles prolongent Le syndrome de Jefferson, elles sont un avertissement que nous devons prendre au sérieux. Ne croyez surtout pas que je me considère comme un « chrétien consistant » en rédigeant ce commentaire ! Loin de là ! Mais cette soumission aveugle et affichée aux aspects sociétaux de notre « monde actuel » (lectures woke de la bible, multiplicité des théologies sociétales aussi nombreuses que les studies des universités américaines) endort nos vigilances, détourne nos croyances en instillant le doute, biaise sciemment nos lectures de la bible, affecte le sens profond de notre foi, ou étouffe nos voix en nous condamnant au silence d’un retrait peu fécond. Encore merci !

  • Philippe

    Et merci, Jean-Paul, d’avoir pris le temps de laisser ce commentaire. Si cette réflexion pouvait aboutir non pas à créer deux camps, mais une réflexion commune sur une certaine forme d’hypnose que nous subissons, j’en serais ravi…

  • Jacqueline

    Moi aussi, je vous remercie!

  • Luc

    Philippe, tu as 100% raison ! Hier encore, en études bibliques, j’expliquais que Dieu est tout sauf ce « Bon Dieu », idole que les hommes se sont inventés (je dis ici les « hommes » pour « humains » puisqu’en français le masculin est aussi le neutre et le pluriel n’en déplaisent aux tenants de l’Ecriture inclusive), qui bénirait tous leurs choix de vie, de sexualités, les idéologies écolo-féministes notamment… car son Fils avait les cheveux longs et des idées révolutionnaires ! On oublie ce qu’il a dit dans son « Sermon sur la Montagne », qu’il n’est pas venu effacer un seul iota de la Loi comme sa condamnation de l’adultère, suivant aussi en cela la Loi. Il rappelle aussi ce qui fonde l’Humanité, Genèse 1 et 2, non pas que l’Amour est un absolu justifiant tout type de relation… mais que l’Homme fut créé mâle et femelle pour s’unir, se compléter et se dépasser ensemble en donnant à leur tour la vie et de nouvelles générations. De plus, selon ces textes comme le Psaume 8 – parmi les plus anciens textes bibliques -, l’Homme n’est pas une créature comme les autres, égale aux autres : il a été placé par Dieu au-dessus du règne animal dont il a reçu du Créateur, autorité, gérance et nomination des espèces mais aussi la responsabilité de maintenir le vivant comme Jardinier de Dieu. Enfin, Dieu seul étant Dieu, il n’y a pas un autre « dieu » qui serait à l’origine du Mal, mais comme le dit bien la version première et évangélique du « Notre Père », c’est de Dieu que vient l’épreuve, la tentation comme la Grâce, le Salut et la Guérison. Dieu n’est donc ni bon ni mauvais, ce sont là des qualités humaines, mais Juste, Souverain et Miséricordieux !

    Quant à l’Église, je crois en effet qu’elle se meurt de sa « normalité » (comme celle qui a tué le respect qu’on pouvait donner jadis à la fonction présidentielle), n’étant plus « pierre d’achoppement » mais simple chambre d’enregistrement des modes, d’idéologies modernistes, progressistes ou d’évolutions sociétales parfois contraire aux Écritures, et en tout cas relativistes en matière d’éthique. On en voit aujourd’hui certaines conséquences avec les affaires qui secouent l’IPT, mais qui ne sont qu’une petite partie immergée de ce qui se vit depuis des décennies au sein de l’Église et de ses institutions. En effet, si on commence le « grand déballage », quid aussi des pasteurs, professeurs, étudiants… qui déjà en couple et parfois avec enfants, draguaient ça et là – belles étrangères ou étudiantes -, commettant bien ce que la Bible appelle des adultères ? Certains, comme en politique ou dans le monde culturel, ont fait « carrière ». Je dis cela, car depuis près de 30 ans j’ai eu à accompagner des femmes séduites, notamment par des grands noms aujourd’hui disparus de bonnes familles protestantes. Certes, elles furent peut-être consentantes, mais oui, il y avait une position d’autorité faisant tomber les résistances. Perso, c’est pour cela que je n’élude pas la question de l’adultère qui est plus qu’une simple faute morale, car si c’est bien inscrit dans les interdits fondamentaux du Décalogue, c’est que cela peut entrainer des formes de maux comparables à la « mort » (on tue psychiquement et physiquement par l’adultère). On a été trop laxiste sur cette question comme d’autres, parfois par trop banalisée chez les pasteurs, théologiens et cadres laïcs de nos paroisses, là où – au contraire – on aurait dû déjà mettre des avertissements et des recadrages… comme l’Institution de la Religion Chrétienne de Calvin nous y invite. Mais voilà, c’était des secrets de familles à garder dans un entre-soi protestant auquel je n’adhère pas, moi l’étranger à ce monde dont je ne partage que la Foi et la Théologie (celle des Réformateurs), mais pas la culture : la mienne c’est celle des Troubadours et du pauvre d’Assise !

    Luc Serrano

  • Guillaume

    Cher Philippe,
    Merci pour cette réflexion très stimulante et très pertinente. C’est un grand plaisir pour moi de te lire à nouveau.
    GdC

  • Philippe

    Merci beaucoup, Luc et Guillaume!
    Continuons de débattre, et ne laissons pas s’installer une « doxa » dont j’ai l’impression qu’elle est moins partagée qu’il n’y paraît. Et ça n’empêche pas le respect mutuel, avec une petite marge d’incertitude quant à nos propres convictions.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Lire aussi sur notre site