Le pardon chez Paul Ricœur (1): «pardon demandé n'est pas pardon dû» - Forum protestant

Le pardon chez Paul Ricœur (1): «pardon demandé n’est pas pardon dû»

«Une parole incertaine.» Dans le premier volet de son intervention aux Jeudis du Défap, Robert Louinor parle d’abord de Paul Ricœur qui «ne cherche pas à définir le pardon mais au contraire (plutôt que d’apporter lui-même des réponses définitives) à questionner les réponses déjà formulées». Un pardon qui, dans son aspect socio-politique, est pour lui d’abord l’affirmation: «Tu vaux mieux que tes actes».

Intervention prononcée aux Jeudis du Défap le 5 septembre 2024.

 

Visionner la vidéo de la conférence sur le site du Défap

Jean-Pierre Anzala. Merci d’avoir accepté notre invitation aux Jeudis du Défap. Le sujet de votre thèse (Le pardon chez Paul Ricœur, Une proposition sociopolitique de la paix) s’enracine-t-il dans votre histoire personnelle ?

Robert Louinor. En Haïti, on a l’habitude comme en France de réciter le Notre Père tous les dimanches. Au début de mes études en France, j’ai été surpris que des philosophes aient parlé de ce qui pour moi était une thématique religieuse. À l’Université de Vincennes-Saint-Denis, dans son cours intitulé Mémoire et démocratie, Patrice Vermeren abordait cette question du pardon en mobilisant des philosophes comme Vladimir Jankélévitch, Hannah Arendt, Jacques Derrida et Olivier Abel. Je me suis demandé pourquoi nous qui, à l’église, récitons le Notre Père dans une perspective liturgique, n’avons pas l’habitude d’aborder cette question du pardon dans une perspective sociale et politique. J’ai donc commencé à travailler sur le pardon dans une perspective sociopolitique à partir de 2015.

 

Le pardon chez Paul Ricœur:
une proposition de construction sociopolitique de la paix

Mon intervention ne vise pas à montrer que le pardon chez Paul Ricœur est un pardon religieux, même si Ricœur combine l’aspect sociopolitique de la question du pardon avec quelques références bibliques. Mon intervention vise à montrer que le pardon chez Paul Ricœur est un concept complexe qui s’étend au-delà d’un simple acte individuel pour inclure des dimensions sociales et politiques. Il s’agit d’un processus collectif qui vise à reconnaître les souffrances passées, à restaurer la confiance et reconstruire les relations sociales brisées par des conflits violents.

En deuxième lieu, mon intervention vise aussi à soutenir que le pardon sociopolitique n’efface pas les drames du passé mais permet de s’en souvenir, sans pour autant rester dans la hantise du passé. Le pardon sociopolitique est nécessaire pour (re)construire la paix, après des drames individuels ou collectifs. Il vise la sauvegarde d’une possibilité de restaurer une certaine harmonie entre les humains tant au niveau intracommunautaire qu’au niveau intercommunautaire, voire même entre des pays qui ont dans leurs annales de très sombres pages d’histoire. On a souvent l’habitude de confondre le pardon et l’oubli, alors qu’on ne peut parler du pardon sans faire un rappel du passé. Le pardon nous y aide en essayant de comprendre et d’expliquer le mal qui a été commis ou bien subi, en essayant de voir comment nous pouvons nous projeter vers l’avenir.

Je présente dans ma première partie une brève biographie de Paul Ricœur. Ensuite, dans la deuxième partie, je tente de définir la question du pardon selon la pensée philosophique de Paul Ricœur. Enfin, dans la troisième partie, je termine sur les enjeux du pardon sociopolitique, en prenant comme exemples les cas de l’Afrique du Sud et du massacre des Haïtiens en République Dominicaine.

 

1. Ricœur et la philosophie du pardon

Paul Ricœur est né à Valence en 1913 et a été rapidement orphelin de père et de mère: sa mère meurt 6 mois après sa naissence et son père est tué au front au tout début de la Première Guerre mondiale. Après la mort de ses parents, Ricœur est recueilli avec sa sœur aînée Alice par leurs grands-parents paternels, puis par une tante et élevé dans la tradition du protestantisme réformé et du socialisme. Au début des années 1930, Ricœur obtient sa licence en philosophie à Rennes et poursuit ses études à la Sorbonne. Il passe son agrégation en 1935, année de la mort de sa sœur et où il épouse Simone Lejas (le couple aura cinq enfants). En 1950, Riœur soutient sa thèse de doctorat en philosophie sur Le volontaire et l’involontaire. Quand nous allons agir, décider de faire quelque chose, nous sommes en tension entre ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire: Ricœur essaie de penser cette tension qui existe en nous en tant qu’être humain. Ricœur a enseigné la philosophie au lycée et à l’université: à Strasbourg, à la Sorbonne, à Nanterre, à Chicago où il alla occuper la chaire de Paul Tillich. En résumé, la vie de Paul Ricœur est marquée par la tragédie et par le mal: la mort de ses parents, et aussi d’un de ses enfants qui s’est suicidé. Quelle est sa contribution à la théologie chrétienne ? Dans un ouvrage intitulé La réception de l’œuvre de Paul Ricœur dans les champs de la théologie (1), Ricœur est présenté comme l’un des penseurs contemporains qui a porté la philosophie au-devant de la Bible et de la théologie. Si Ricœur est quelqu’un qui apporte aussi d’importantes contributions dans le domaine de l’exégèse et de la théologie biblique, il aide surtout à penser certaines questions, certaines thématiques en lien avec l’herméneutique.

 

2. La définition du pardon chez Ricœur …

Quand on parle du pardon, il y a souvent des gens qui disent: «Le pardon est une thématique religieuse et donc cela ne nous intéresse pas». Dans une rencontre où j’essayais d’expliquer mon parcours, j’ai parlé de la thématique du pardon et une personne m’a dit: «Chez nous, on ne parle pas du pardon. Le pardon, on en parle ailleurs». La façon dont cette personne a réagi m’a beaucoup interpellé et, au moment de la pause, je suis allé la voir pour m’expliquer et essayer d’approfondir la réflexion, pour lui demander pourquoi elle avait réagi ainsi. Mais elle a refusé d’échanger et de répondre à cette question ! Je me suis demandé si c’était parce que cette thématique-là n’avait pas d’importance pour elle ou si c’était parce que pour elle, le pardon était une thématique religieuse. Qu’est-ce que le pardon ?

Si nous nous penchons sur l’étymologie du verbe pardonner, nous trouvons le verbe donner. Pardonner, c’est donner quelque chose. Mais si le pardon est un don, cela ne peut se réduire à une mesure quantitative. Le verbe pardonner signifie proprement: donner complètement, remettre (du latin per et donare). D’après Xavier Léon-Dufour, si nous nous basons sur la tradition judéo-chrétienne, pardonner signifie «rétablir la relation entre deux êtres, rompue à cause d’une offense» (2). Le rétablissement de cette relation est d’abord vertical: c’est la relation entre Dieu et nous en tant qu’êtres humains. Sur le plan horizontal, c’est la relation entre l’homme et ses semblables et il y a une tension entre le vertical et l’horizontal. Je n’aborderai pas aujourd’hui le côté vertical mais le côté horizontal, en mettant l’accent sur le pardon entre semblables, le pardon interpersonnel.

Dans une perspective philosophique, le pardon est une notion difficile à définir. Pour Olivier Abel, qui cite Paul Ricœur, «Le pardon est un mot très équivoque, il est à la fois le pardon que l’on demande et le pardon que l’on donne. « Le pardon pense au pluriel, il se demande, il se reçoit, mais il reste un acte incertain »» (3). Peut-on parler du pardon sans tenir compte de cette complexité ? Cette pluralité de sens rend difficile toute définition unitaire du pardon et c’est à juste titre que Paul Ricœur parle du pardon comme «l’énigme d’une faute qui paralyserait la puissance d’agir de cet ‘homme capable’ que nous sommes et c’est, en réplique, celle de l’éventuelle levée de cette incapacité existentielle que désigne le terme de pardon». Pour Ricœur,

«Le pardon, s’il a un sens et s’il existe, constitue l’horizon commun de la mémoire de l’histoire et de l’oubli. Toujours en retrait, l’horizon fuit la prise. Il rend le pardon difficile: ni facile, ni impossible. Il met le sceau de l’inachèvement sur l’entreprise entière. S’il est difficile à donner et à recevoir, il l’est tout autant à concevoir» (4).

Dans cette perspective, Ricœur met en avant la difficulté du pardon, particulièrement dans le sens sociopolitique prenant en compte la question de la mémoire, de l’histoire et de l’oubli. Le pardon devient un concept de plus en plus difficile à définir: en tant que concept sociopolitique, le pardon est un phénomène complexe qui traverse les domaines de l’éthique, du droit, de la politique et des relations interpersonnelles. D’après notre philosophe, le pardon n’est «ni facile, ni impossible»: chacun rencontre le pardon selon sa propre expérience. Ricœur ne postule pas que le pardon est impossible, mais ne dit pas non plus que le pardon est facile. C’est pour cela qu’il ne cherche pas à définir le pardon mais au contraire (plutôt que d’apporter lui-même des réponses définitives) à questionner les réponses déjà formulées.

En m’inspirant de Ricœur, j’avance que le pardon est pour la victime la séparation entre ce qu’elle est et l’acte qu’elle a subi. Pour le coupable, le pardon signifie la séparation entre l’agent et l’acte qu’il a commis.

 

… et l’évolution de cette question dans son œuvre

Voyons maintenant comment se déploie la question du pardon dans la pensée de Paul Ricœur. Pour ce faire, j’ai sélectionné quelques articles.

D’abord, La symbolique du mal, en 1960 (5), où il aborde la question du pardon dans une perspective philosophique, en essayant de réviser des thématiques en lien avec la théologie. Il expose un certain nombre de mythes du Bassin méditerranéen pour parvenir à une approche symbolico-religieuse du pardon. Pour lui, «le mal y apparaît comme souillure, péché et culpabilité, dans la lumière du pardon qui apparaît comme purification, rédemption et justification» (6). Tous ces thèmes sont connexes à la question du pardon. En s’appuyant sur la tradition biblique, Ricœur développe des thèmes connexes au pardon en travaillant la question de la tache et celle de la souillure qui nécessitent la purification, Ricœur ouvre déjà la voie au pardon car c’est une notion corrélative à celle de faute, de culpabilité et à celle du mal qui ne peut être remis que par le pardon et le rachat divin. C’est-à-dire la rédemption.

Le deuxième article est Quel éthos nouveau pour l’Europe ? (7), un texte publié en 1992 dans lequel Ricœur analyse le pardon au croisement du modèle de la traduction et de celui de l’échange des mémoires, pour penser en terme d’imagination la question de l’avenir de l’Europe. Ricœur propose le modèle du pardon comme un dispositif qui pourrait construire la paix entre des États marqués par des guerres de religion, de conquête, d’extermination. Le pardon, dit-il, est la seule manière de briser la dette et l’oubli, et ainsi de lever les obstacles à l’exercice de la justice et de la reconnaissance. Pour Ricœur, le travail du pardon doit se greffer sur le travail de la mémoire: on ne peut pas parler du pardon sans tenir compte du passé. Et en faisant appel au passé, on se réfère à la question de la mémoire dans un langage de la narration. Quand on décrit une scène de crime, ce qui est en train de s’exprimer pourra apporter une contribution et aider la victime ou bien les descendants de la victime (ou des victimes) à changer de regard sur certaines choses, sur certaines perspectives.

Dans les articles Sanction, réhabilitation, pardon, et Le pardon peut-il guérir ? (8), Ricœur essaie de penser le pardon dans une perspective thérapeutique: comment le pardon peut aider quelqu’un à se libérer de certaines difficultés, de certaines souffrances. Dans une perspective collective, il essaye de tenir compte du rapport de la France à l’Algérie et d’autres sujets d’actualité brûlante.

Le livre La mémoire, l’histoire et l’oubli parle beaucoup de cette question. Ricœur essaie d’y penser la question du pardon dans une perspective sociale et politique. Le pardon se conjugue dans une dualité tensionnelle entre l’individuel et le collectif et ne reste pas exclusivement limité à l’aspect religieux et privé. Donc

«Sous le signe du pardon, le coupable serait tenu pour capable d’autre chose que de ses délits et de ses fautes, il serait rendu à sa capacité d’agir et l’action rendue à celle de continuer. C’est cette capacité qui serait saluée dans les menus actes de considération où nous avons reconnu l’incognito du pardon joué sur la scène publique. C’est enfin de cette capacité restaurée que s’emparerait la promesse qui projette l’action vers l’avenir. La formule de cette parole libératrice, abandonnée à la nudité de son énonciation, serait: Tu vaux mieux que tes actes» (9).

Dire que l’agent vaut mieux que ses actes, c’est dire qu’il est capable d’autre chose que ses actes, ou du moins ses délits. Le pardon consiste à tenir le coupable capable d’autre chose que de ses mauvaises actions puisqu’il dispose en lui de ressources de régénération. Par le pardon, l’agent change en un autre que lui-même. Pardonner suppose de dire à l’autre: Tu vaux mieux que tes actes. Par le pardon, le caractère d’autrui défiguré sera refiguré pour configurer l’espérance d’une capacité de promesse renouvelée. Du côté de la victime, l’acte a d’une certaine manière défiguré la victime parce qu’elle a été affectée dans sa chair et dans sa puissance d’être. Parler de la question du pardon dans un sens sociopolitique, c’est poser certaines conditions: on ne peut pas parler du pardon dans le sens sociopolitique sans tenir compte des conditions.

Première condition: il n’y a pas de pardon sans repentance. Si je la mets en premier, c’est parce que Bonhoeffer a parlé d’une « grâce à bon marché ». J’essaie de faire une comparaison en parlant de pardon à bon marché. Un pardon à bon marché est un pardon où des gens offrent le pardon sans tenir compte de la repentance. Mais comment peut-on pardonner quelqu’un s’il ne se repent pas ?

Deuxième condition: nul ne peut pardonner seul, il faut être deux pour parler du pardon. En tant que victime, est-ce à moi de pardonner alors que l’offenseur ne fait pas un pas vers moi pour me demander pardon ? Le pardon met en relation deux personnes.

Troisième et quatrième conditions: ceux qui demandent pardon doivent être ceux qui ont commis le tort (nul ne peut se repentir à leur place) et ceux qui pardonnent doivent être ceux qui ont subi le tort (nul ne peut usurper cette place). Si le pardon est ce que les coupables seuls peuvent demander et ce que les victimes seules peuvent accorder ou refuser, la question du pardon au niveau collectif rencontre encore plus de difficultés puisque celui qui pardonne doit être celui qui a subi le tort ou le mal.

Cinquième condition: on ne peut pardonner que lorsque tout a été fait pour tenter de réparer. Et ce travail doit être accompagné par une prise de conscience de l’irréparable. Parler de la question du pardon, c’est parler de l’irréparable. Pardonner, c’est tenter de réparer l’irréparable. Si j’écris sur une feuille de papier et puis que je la plie, je commets le mal. Je peux essayer de réparer le mal en dépliant la feuille … mais il restera le pli. Le mal qui a été commis ne peut pas être compensé ou remis à plat, à zéro : il laisse toujours des cicatrices et c’est pareil dans les relations humaines ou interétatiques. Parler de la question du pardon suscite un travail pour prendre conscience qu’il y a de l’irréparable, un mal, une faute qui a été commise. Sinon, on ne peut pas parler du pardon.

Sixième condition: on ne peut pardonner que ce qui n’a pas été oublié. Le pardon ne signifie pas oublier ou minimiser l’acte répréhensible, mais plutôt reconnaître la blessure du passé ou le mal commis dans les relations interpersonnelles ou interétatiques. Il doit être un acte qui permet de reconnaître le mal subi par les victimes.

Septième condition: on ne peut pardonner que ce que l’on peut punir. Si on ne peut pas punir un mal, un crime, peut-on parler de la question du pardon ?

«Entrer dans l’ère du pardon, écrit Ricœur, c’est accepter de se mesurer à la possibilité toujours ouverte de l’impardonnable. Y a-t-il de l’impardonnable ? Faut-il ou peut-on tout pardonner ? Pardon demandé n’est pas pardon dû» (10). Je peux demander pardon mais le pardon reste une parole incertaine, indépendamment de la victime qui va accepter ou non cette demande de pardon: «Le pardon, c’est ce que les victimes seules peuvent accorder. C’est aussi ce qu’elles seules peuvent refuser» (11).

En somme, même si toutes les conditions sont réunies, le pardon tant au niveau individuel que collectif reste un acte difficile. Il n’est ni facile ni impossible mais difficile. Dans ce cas, je rejoins Frédéric Rognon qui se demandait, lors de ma soutenance de thèse,

«si l’on doit pardonner à ceux qui ne reconnaissent pas leur tort ou à ceux qui ne demandent pas pardon, et qui doit pardonner si les victimes ou les auteurs ont disparu. Une réponse ne pourrait-elle être de remettre à Dieu sa repentance lorsqu’elle n’est pas reçue, ou son désir de pardonner lorsqu’il n’est pas demandé, afin d’être soi-même libéré de la dette ?».

 

(Lire le deuxième volet de cette retranscription)

 

Après des études de philosophie à l’Université Paris VIII et de théologie à l’ l’Institut protestant de théologie de Paris, Robert Louinor a soutenu en 2023 une thèse en théologie sous le titre : Le pardon chez Paul Ricœur, Une proposition sociopolitique de la paix. Il est depuis 2023 pasteur proposant de l’Église protestante unie de France à Creil, dans l’Oise. Depuis 2009, il s’occupe aussi d’une école pour enfants en difficulté en Haïti où il est né.

 

(1) Daniel Frey, Christian Grappe, Kasten Lehmkühler et Fritz Lienhard (éd.), La réception de l’œuvre de Paul Ricœur dans les champs de la théologie, LIT Verlag (Études de théologie et d’éthique 3), 2013.

(2) Xavier Léon-Dufour, Pardonner, in Dictionnaire du Nouveau Testament (2e édition), Seuil, 1979, p.408.

(3) Dans l’émission Pardonner, est-ce oublier ?, France Culture (Les chemins de la philosophie), 20 février 2019.

(4) Paul Ricœur, La mémoire, l’histoire, l’oubli, Seuil, 2000, p.593.

(5) Paul Ricœur, Philosophie de la volonté. 2. Finitude et culpabilité. 2. La Symbolique du mal, Aubier (Philosophie de l’esprit), 1960.

(6) Guilhem Causse, Le pardon en épilogue. L’évolution de la question du pardon dans l’œuvre de Paul Ricœur, in Isabelle Bochet (dir.), Paul Ricœur : mal et pardon, Éditions Facultés de Paris, 2013, p.188.

(7) Paul Ricœur, Quel éthos nouveau pour l’Europe ?, in Peter Koslowski (dir.), Imaginer l’Europe. Le marché intérieur européen, tâche culturelle et économique, Cerf, 1992, pp.107-116. Puis in Paul Ricœur, Politique, économie et société, Écrits et conférences 4, Seuil (La couleur des idées), 2019, pp.271-286.

(8) Paul Ricœur, Sanction, réhabilitation, pardon, in Paul Ricœur, Le Juste, Éditions Esprit, 1995, pp.193-208 (intervention prononcée lors du colloque organisé le 30 avril 1994 par La Croix, et publiée initialement dans Justice ou vengeance, Centurion/La Croix, 1994). Paul Ricœur, Le pardon peut-il guérir ?, Esprit 210/3-4 (mars-avril 1995), pp.77-82.

(9) Paul Ricœur, La mémoire, l’histoire, l’oubli, op.cit., p.593.

(10) Paul Ricœur, Le pardon peut-il guérir ?, art.cit., p.81.

(11) Paul Ricœur, La critique et la conviction, Calmann-Lévy, 1995, p.175.

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