Dieu voit les couleurs (1/2) - Forum protestant

Premier volet de l’entretien entre Josiane Ngongang, créatrice du podcast I Have a Dream, et son invitée Christel Zogning Meli, enseignante de théologie pratique et doctorante à la Faculté universitaire de théologie protestante (FUTP) à Bruxelles. Dans cet épisode, toutes deux explorent les notions d’afropéanité, de multiculturalité, d’interculturalité et de discrimination raciale au sein des Églises.

Écouter ce podcast de la série I Have A Dream.

Josiane NGongang: Dans cet épisode, je vous présente Christel Zogning Meli, enseignante de théologie pratique et doctorante à la Faculté universitaire de théologie protestante (FUTP) à Bruxelles. J’ai entendu parler d’elle par une copine belge qui m’a affirmé que Christel serait une invitée incontournable pour le thème de ma première saison. Il m’a suffi de quelques recherches sur Internet et échanges de mails pour en être convaincue. Ensemble, nous avons parlé de l’afropéanité, sujet qui me concerne directement, et notamment de la posture des Afropéens vis-à-vis de la religion et de la spiritualité en général. Christel met franchement les pieds dans tous les sujets autour des questions raciales en Église: la diversité, l’interculturalité, la multiculturalité, les micro-agressions, l’invisibilisation de certains, la survisibilisation d’autres, les enjeux de pouvoir dans la gouvernance d’Église, la notion de Color blindness, l’assimilation, etc. Elle nous appelle à être courageux ensemble et à oser le chemin de l’approche interculturelle. Dans cet échange, j’ai aimé sa finesse, sa précision dans ses réponses et, plus particulièrement, son refus de prendre le raccourci d’essentialiser les personnes ou les groupes à chaque fois que l’occasion pouvait se présenter. Bonjour Christel !

Christel Zogning Meli : Bonjour Josiane. Je te remercie pour ton invitation, ça va être une chouette expérience !

 

«L’afropéanité, un concept émergent qui permet de dire la présence noire en Occident»

Peux-tu nous en dire un peu plus sur toi ? Comment te présenterais-tu ?

J’ai beaucoup de casquettes, la principale étant, comme tu l’as relevé, doctorante à la FUTP. Dans mon travail, j’essaie d’articuler la question interculturelle avec le concept de la catéchèse car je suis aussi responsable du service catéchétique au sein de l’Église protestante unie de Belgique (EPUB) et la catéchèse est une manière de faire retentir l’Évangile. Je suis également enseignante à la FUTP où je me spécialise plutôt en introduction à la théologie pratique. Je travaille sur les questions de la liturgie dans un culte, sur l’inclusion en lien avec cette liturgie et la pastorale interculturelle m’intéresse également.

 

Tu es donc basée en Belgique ?

Oui, je vis à Bruxelles. J’ai aussi des centres d’intérêt qui sont autres que la catéchèse et l’interculturalité ! Les questions d’afromilitantisme et de transmissions sont aussi très importantes pour moi, qu’il s’agisse de transmissions culturelles ou religieuses, dans le contexte spécifique des Afrodescendants. Je travaille aussi beaucoup sur la question de l’afropéanité, un concept émergent qui permet de dire la présence noire en Occident. Enfin, et c’est d’ailleurs par-là que j’ai commencé mon travail de recherche, je m’intéresse aux figures de leadership féminin et de résistances.

 

Un très grand terrain que nous allons essayer de parcourir un peu ! J’ai pour habitude d’accueillir les invités avec cette question: comment la phrase «I have a dream» résonne-t-elle pour toi aujourd’hui ?

Comment entendre cette phrase sans penser à Martin Luther King, à son combat, à sa résistance intelligente, en tant que pasteur aussi ? C’est une figure qui me permet, en tant que croyante et théologienne, de penser ces questions sociales qui, je pense, traversent les portes de l’Église. Dans «I have a dream», je pressens une note d’espoir – utopique, certes, mais positive. Cette phrase me renvoie la vision d’un monde où les différences culturelles, ethniques sont célébrées et non pas simplement tolérées et c’est aussi un appel à rêver d’une Église qui soit vraiment le reflet de la diversité du Royaume de Dieu, comme l’évoquent pusieurs textes. Un endroit où chacun a sa place dans sa différence et où la voix des Afrodescendants est pleinement entendue. À la lumière de mon expérience, de mes combats personnels et de mes recherches, ce serait ça, «I have a dream».

 

Merci pour ces pensées ! Tu as cité l’afropéanité comme l’un de tes centres de réflexion. Pourrais-tu en donner une définition simple ?

L’afropéanité est un concept émergent, né autour des années 1990. Afro- est le diminutif d’Africain et -péen celui d’Européen, c’est donc la fusion de deux continents longtemps perçus comme antithétiques du fait de l’Histoire, celle de la colonisation notamment. L’afropéanité est un concept qui permet de traduire et de nommer la condition des personnes qui sont nées et qui ont grandi en Europe et vivant plusieurs formes de discriminations: racisme, exclusion, etc. Le terme véhicule également la notion de double culture, c’est une manière de dire que les Afropéens sont dépositaires de plusieurs cultures, une européenne et une africaine, et qu’ils naviguent tout au long de leur existence entre l’une et l’autre.

 

Multiculturalité et interculturalité en Église

Abordons la question de la multiculturalité et de l’interculturalité en Église. Je pars du constat que, quand on est immigré africain et chrétien et qu’on arrive dans un pays occidental, en France, en Belgique, en Pologne, n’importe où, on a deux choix: rejoindre une Église où les gens nous ressemblent (Églises qu’on appelle diasporiques ou ethniques) ou rejoindre une Église autochtone (que j’appelle Églises à majorité blanche). Les enfants de la génération suivante seront ensuite confrontés aux mêmes types de choix au moment de quitter la maison (s’ils souhaitent demeurer chrétiens). J’ai lu un de tes articles sur la plateforme Cairn (1) où tu parlais d’une hégémonie blanche qui se manifestait dans les Églises multiculturelles, ces Églises à majorité blanche dont je parlais. Comment cette hégémonie se manifeste-t-elle ? Comment cela peut-il impacter les croyants afrodescendants ?

Tout cela se fait toujours à bas bruit ! Il ne faut pas trop que ça se sache, pourtant c’est présent et, dans l’article dont tu parles, co-écrit avec mon doyen Bernard Coyault, anthropologue de formation, nous tentions de montrer la condition des personnes noires dans l’Église, d’interpeller et de conscientiser sur des questions de racisation. Nous tentions également de déterminer comment en faire prendre conscience aux responsables des paroisses, aux pasteurs voire aux présidents des Églises. Cet article ne résulte pas d’une enquête sociologique, mais nous nous sommes appuyés sur une étude que j’avais intitulée Des citoyens aux racines africaines et qui montrait que parmi les 805 personnes répondant aux questions, 85 disaient avoir vécu de la discrimination, du racisme et des exclusions de tous types.

 

Dans l’Église ou dans leur vie ?

Pas dans l’Église car c’est très difficile d’y réaliser de telles recherches. On est empêché. On parle d’invisibilisation des logiques raciales; c’est très rare que des communautés ouvrent leur porte à ce type d’enquête et, à ma connaissance, ce type d’enquête n’a pas encore été réalisé ici en Belgique. Il y a aussi une dimension personnelle dans l’article, liée à ce que j’ai vécu et traversé, qui rejoint ce qui a été dit dans cette enquête. Nous nous sommes dit que l’Église faisait partie du monde, était un segment du monde, et que s’il s’avérait que les personnes ayant répondu à l’enquête et allant de manière régulière à l’Église vivaient ces discriminations raciales, il se pouvait que dans l’Église aussi on puisse rencontrer ce type de problèmes. Mon expérience personnelle, ajoutée au témoignage de ces personnes, a poussé à nous interroger et à mettre des mots sur des réalités que j’avais vécu et que d’autres avaient vécu sans forcément en parler. C’est un peu cela l’enjeu de cet article. Sans tomber dans une essentialisation du vécu des Églises en Europe, dès qu’on prête un peu attention au phénomène en se plaçant du point de vue des Afrodescendants, les témoignages convergent. Mais attention, nous ne sommes pas en train de dire que telle ou telle communauté est raciste ni encore de victimiser des personnes du phénotype noir. Certains affirment n’avoir jamais connu de racisme ! Il y a donc toujours des disparités dans les expériences. Néanmoins, si une grande partie des Afrodescendants organise son propre réseau – vous avez évoqué les Églises de type diasporique – on se met ensemble et le contact entre l’étranger et l’autochtone fait que l’Église se transforme au fur et à mesure en communauté dite multiculturelle. Du fait de la juxtaposition, plusieurs types de cultures coexistent mais cette multiculturalité n’est pas interculturalité.

 

Quelle est la différence ?

La multiculturalité, ce sont des cultures qui coexistent: on vient à l’église, on s’assoit, on fait le culte et puis chacun rentre chez soi sans chercher à dialoguer ni à se connaître. On ne cherche pas à voir quelles sont les richesses de ce qui nous différencie, ce qui est tout l’enjeu de l’interculturalité. Celle-ci se déploie en tant que dialogue et mise en commun. On travaille ensemble, on se pénètre mutuellement de manière à mieux se connaître, à mieux s’apprivoiser. On cherche à comprendre ce qui nous différencie tout en ayant conscience que c’est précisément ce qui fait notre richesse et la richesse de Dieu. Je crois que si Dieu avait décidé de nous faire tous pareils, le monde serait très ennuyeux et qu’il a été très intelligent de faire le monde dans toute cette diversité.

Au contact de cette différence, on entre donc dans des communautés multiculturelles qui, n’étant pas sensibles à la question interculturelle ni aux enjeux de l’interculturalité, sont susceptibles de générer de façon consciente ou non des modes d’organisation de gouvernance plutôt hégémoniques. Et dans l’hégémonie, on a vraiment un esprit de supériorité. Ce sont des modes d’organisation caractérisés par des asymétries dans les relations, des asymétries de pouvoir basées sur la couleur de la peau. La parole est répartie, c’est un phénomène sur lequel j’ai beaucoup travaillé avec mes étudiants. Au cours du séminaire sur l’inclusion et la liturgie, je pose toujours la question de la représentativité des personnes de l’assemblée. Il faut pouvoir repérer la part de personnes noires et de personnes blanches présentes et se poser la question de qui prend les décisions, qui est le président du culte et à qui on donne tel rôle stratégique. Il faut rappeler qu’en église, les postes de décision sont souvent difficiles d’accès alors que les postes d’exécution sont ouverts à tous. La question est de voir si l’on observe le même mode de représentativité dans ces différents postes de pouvoir. Un pasteur qui est sensible à l’interculturalité va toujours se battre pour améliorer cette répartition mais ça ne veut pas forcément dire que des personnes noires vont vouloir jouer ce rôle de décideur.

 

Auto-dépréciation et auto-exclusion

Je le dis toujours aux étudiants: il faut faire attention aux accusations de racisme hâtives car, parfois (et je le relevais dans l’article), les gens ont tellement intégré ces violences symboliques qu’ils ne se donnent pas les moyens d’accéder à ces postes et que, même quand on les leur propose, ils ne saisissent pas l’opportunité. Il faut également s’interroger sur la manière dont on traite les personnes de couleur noire quand il s’agit des questions de positionnement ou de pouvoir. Cette structure a un impact sur les personnes afrodescendantes ou africaines et, je le relevais tout à l’heure, cela se traduit par des manifestations récurrentes de micro-agressions, des insultes verbales ou non verbales, intentionnelles ou non, mais qui communiquent des messages hostiles, désobligeants ou négatifs. Ce type de micro-agressions participe d’une hégémonie blanche dans l’Église multiculturelle et cela provoque chez les Afrodescendants qui en font l’expérience des formes d’auto-dépréciation ou d’auto-exclusion. C’est considérer par exemple – chose qu’il faudrait parvenir à déconstruire, mon Dieu ! – que les personnes blanches sont plus intellectuelles, plus cultivées que les personnes noires, et donc plus à même d’occuper des postes décisionnels ou de direction dans l’Église. Nous le relevions dans l’article et je suis heureuse de l’avoir coécrit avec un homme blanc (pardon de le formuler ainsi mais moi je dis blanc et noir, je ne cache pas !). En tant que personnes noires, nous avons aussi un travail de déconstruction à mettre en place car les personnes discriminées ont tendance à se silencer. C’est une violence symbolique, elles acceptent cette forme de silenciation et finissent par s’auto-silencer.

 

Il y a beaucoup d’autocensure.

Absolument. Je ne citerai pas le nom de l’Église, mais j’ai un jour observé une jeune dame à qui on donnait la parole et qui était extrêmement mal à l’aise. Elle était vraiment en train de se battre. J’ai vu son malaise mais, au moins, elle était courageuse. Quand on a été silencée pendant longtemps, le jour où l’opportunité survient, on n’a même plus envie d’être là. Encore une fois ce sont des cas spécifiques et, même quand on réalise des enquêtes sociologiques ou anthropologiques, ce sont des moments d’observation propres à un contexte; on ne peut pas généraliser. Cela ne veut pas dire pour autant que ce que je tente de décrire ne se passe pas. Il m’est arrivé d’aller dans des communautés où l’on m’a clairement dit: «Ce sont des racistes». En tant que théologien, il faut avoir le courage et l’intelligence – car il faut articuler les deux – de dénoncer ces abus. C’est parce qu’on dénonce que les mentalités changent. Parce qu’on lutte contre les préjugés: l’idée par exemple que les Noirs seraient meilleurs dans l’exécution que dans la réflexion ou la conception.

 

Un ami anciennement pasteur auprès des jeunes dans une Église m’a raconté que les chants d’origine africaine étaient réservés au culte des enfants parce que considérés comme basiques, simples… Il en a eu ras-le-bol et il a fini par protester. On oppose souvent l’émotionnel et le côté grand enfant des Africains à l’intellect et à la force des chants de la Réforme (avec leurs 15000 strophes et leurs propos parfois terribles !). On m’a aussi rapporté, au moment des élections législatives en France à l’été 2024, que des chrétiens concédaient derrière les portes fermées avoir voté pour l’extrême-droite parce qu’ils en avaient assez des immigrés. Alors qu’il y avait des immigrés dans leur propre Église !

Techniquement, cela veut dire que leur présence n’est pas souhaitée… Certains pasteurs sont fiers d’avoir une communauté diverse, d’autres sont mal à l’aise avec le fait qu’il n’y ait que des personnes noires – car cela traduit aussi une certaine réalité, une Église où il y a une majorité de personnes noires et peu de personnes blanches, ou alors d’un certain âge. J’emprunte volontiers cette expression à mon doyen qui parle de la «recomposition du protestantisme», autant en Belgique qu’en France. On devrait se poser les bonnes questions face à ce constat, mais ce n’est pas toujours le cas malheureusement.

 

«Un partage du pouvoir»

Et puis on devrait se demander pourquoi cette résistance ? Pourquoi, en tant que personne blanche, on n’a pas envie de s’asseoir dans une église peuplée de Noirs ? Pourquoi on n’a pas envie d’apprendre d’eux ? Ce sont des constructions plus ou moins conscientisées, héritées d’une certaine éducation, d’un certain conditionnement. Nous parlions tout à l’heure d’interculturalité et tu disais qu’il fallait se rencontrer. Que peut-on faire concrètement quand on est croyants, qu’on soit une personne blanche ou non blanche, pour aller dans le sens de l’interculturalité plutôt que de la multiculturalité ?

Je crois que je vais dérouler tout mon cours sur l’interculturalité !… Très simplement, il faut commencer par prendre conscience de certains défis. Le défi de l’interculturalité, c’est de vivre ensemble, c’est le défi de la cohésion sociale et de la cohésion ecclésiale. J’aime beaucoup cette citation de Dominique Wolton, plutôt axée sur la communication: «L’autre est partout et s’impose». La question de la cohabitation devient centrale. Cohabiter avec quelqu’un qui nous ressemble, c’est déjà complexe, alors comment cohabiter avec quelqu’un qui ne me ressemble pas et à qui je n’ai rien à dire et réciproquement ? C’est ça, la réalité multiculturelle. Le théologien William Curving relève quant à lui une situation actuelle:

«Nos actes d’hospitalité en contexte ecclésial trahissent fréquemment le fait que nous ne voulons accueillir ceux qui sont différents de nous qu’à la condition qu’ils soient prêts à devenir comme nous et à s’adapter à nos traditions et à notre culture».

Il termine ainsi sa phrase: «Au cœur du débat réside un partage du pouvoir plus profond». Toujours le pouvoir… Quoi qu’on fasse dans ce monde, on revient toujours à la question du pouvoir. Or le partage du pouvoir exige de renoncer à un certain contrôle. Il y a donc d’une part la question de la multiculturalité, des personnes qui ne me ressemblent pas et à qui je n’ai pas envie de parler. Et d’autre part la question de l’assimilation: «Venez dans nos Églises mais changez de vêtements et mettez les nôtres». On devrait prendre conscience de cela. C’est à partir de ces éléments que se cristallise la problématique de l’approche interculturelle et cette problématique-là offre de nouvelles opportunités à notre Église. Il est intéressant de se demander comment on va faire pour sensibiliser, conscientiser les pasteurs à ces questions.

 

Malheureusement, dans les structures de pouvoir de nombreuses Églises, si ce n’est pas impulsé par le pasteur ou son conseil d’anciens, rien ne bouge.

Oui. C’est aussi pour cette raison que la question interculturelle est de plus en plus étudiée dans les universités. Dans notre faculté, nous travaillons depuis 3-4 ans sur ces questions. Le doyen Bernard Coyault est à l’origine de cette impulsion et je sais qu’en Suisse, à Bossey, par exemple, des cours ont été donnés sur ces questions. Même chose à Fribourg où je suis en train de préparer un cours. Tout part de l’enseignement et de la formation. On peut être pasteur et ne pas tout connaître ou ne pas être sensible à tout… mais les pasteurs allergiques à la formation m’exaspèrent au plus haut point ! On ne peut pas se dire suffisant, c’est impossible !

 

Si on a le Saint-Esprit, c’est suffisant, voyons !…

Ce matin je donnais à mes étudiants un cours d’introduction à la théologie pratique et j’évoquais le Dieu-m’a-dit-isme, le fait de dire «Dieu m’a dit» et s’arrêter là, comme si c’était une explication suffisante. Non, c’est bien plus complexe et tous ces pasteurs le savent. Mais soit ils refoulent, soit ils prennent position pour garder le pouvoir. Tout est une question de pouvoir. Kathryn Sorells a mis en place une approche interculturelle dans laquelle elle montre que les questions de pouvoir, de positionnement et de privilège, une fois conscientisées peuvent être mises au service de l’Autre. C’est là toute la beauté du message chrétien: au lieu d’utiliser mon pouvoir pour dominer l’Autre, je l’utilise pour lui faire de la place. Je suis peut-être une idéaliste mais pour moi c’est cela, la théologie.

 

(Prochainement, la deuxième partie d’entretien)

 

Transcription: Pauline Dorémus

Illustration du podcast I Have A Dream, portrait de Josiane Ngongang et Christel Zogning-Meli (graphisme Atomike Studio).

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