Face à l'abstentionnisme électoral au 4e âge... - Forum protestant

Face à l’abstentionnisme électoral au 4e âge…

Les moins de 30 ans et les plus de 80 ans sont les deux tranches d’âge qui s’abstiennent le plus. Face à cet enjeu de citoyenneté, quels sont les freins et enjeux très concrets pour les directions d’Ehpad?

Texte publié dans le cahier du Christianisme social Place aux vieux! du numéro 2022/1 de Foi&Vie.

 

Dans une démocratie, le droit de vote est un bien commun important. En France, le suffrage universel est un patrimoine immatériel et le symbole de la citoyenneté. En 1958, la Constitution française pose ce principe: «Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple». Le vote est un moment républicain solennel, au cours duquel l’ensemble d’un corps électoral est convié à émettre une opinion personnelle. Mais la France n’échappe pas à une tendance constatée ailleurs: depuis la fin des années 1980, l’abstention électorale augmente. Malgré cette évolution multifactorielle, voter reste une norme sociale, inscrite ainsi sur chaque carte d’électeur: «Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique».

Deux ressorts principaux expliquent l’abstention. Tout d’abord, celle-ci signe un déficit d’intégration sociale à une appartenance nationale. Le citoyen est éloigné des institutions, voter ne représente rien pour lui, il est «hors du jeu politique» (1). Puis, le non vote peut exprimer une posture de protestation. En désaccord avec l’organisation politique d’une société, l’abstentionniste reste «dans le jeu politique» (2) mais décide de ne pas voter. Deux tranches d’âge se distinguent parmi les abstentionnistes: les adultes de moins de 30 ans et les personnes de plus de 80 ans.

 

La participation électorale du grand âge

Pour l’élection présidentielle de 2012, «la participation des 63-73 ans était de 84%, de 62% à partir de 83 ans et de 50% à partir de 88 ans» (3). Un quinquennat plus tard, la baisse de la participation électorale avec l’âge se confirme: «Lors du 1er tour de l’élection présidentielle de 2017, les personnes inscrites de plus de 80 ans se sont moins mobilisées» (4).

La participation électorale des seniors lors de divers scrutins reste significative en début de leur retraite, puis elle décline avec l’âge. Qu’est-ce qui fait rupture dans l’expression par les urnes d’une population majoritairement née avant 1944 (avant l’instauration du suffrage universel généralisé en France)?

Le droit de vote ne connaît pas de limite dans le temps. La mort civique et la mort civile sont liées. Cependant, la tentation de réduire le poids électoral du grand âge est présente même en France: «Des intellectuels ou des acteurs publics ont même pu défendre le bien-fondé d’une péremption du vote à partir d’un âge pivot de 70 ou 80 ans» (5). Il s’agit de propositions marginales et isolées mais qui présentent toutes une forme d’âgisme, à croiser avec d’autres signes sur la considération portée aux vieux dans notre société. Malgré la hausse du nombre de personnes âgées dans le corps électoral, la participation de cette population est peu documentée: «Les politologues s’intéressent beaucoup moins aux électeurs âgés qu’à ceux qui vont voter pour la première fois (…). Or que sait-on des attitudes et des opinions politiques des personnes âgées? À vrai dire des choses peu nombreuses, globales et datées» (6).

Dans la littérature disponible, les pratiques électorales de ces citoyens sont généralement regroupées sur un mode globalisant: les plus de 65 ans. Pourtant, des profils différents sont regroupés au sein de cette classe d’âge: des jeunes retraités, des personnes très âgées, en bonne santé ou dépendantes. Rares sont les études qui éclairent les pratiques électorales des citoyens octogénaires. Les raisons du déclin civique des personnes les plus âgées sont peu explorées: «Perte d’autonomie physique, des capacités de jugement ou simple perte d’intérêt pour la vie sociale et politique? On ne sait pas évaluer le poids respectif des causes de ce déclin de la participation électorale» (7).

Fin 2015, la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement (8) fixe, notamment, un objectif précis: «Renforcer la participation des personnes âgées à la construction des politiques publiques qui les concernent». Le verbe renforcer sous-entend déjà un déficit constaté au sujet de la participation réelle de cette population. Alors que la norme sociale dans notre société reste néanmoins liée au vote, l’abstention devient-elle la norme parmi les personnes les plus âgées, comme cela a déjà été constaté dans les milieux populaires (9)? Dans une société présentant une gérontocroissance, le vote du grand âge représente divers enjeux. Ceux-ci se situent au-delà des multiples questions posées par l’abstention en général en France (crise de légitimité pour les élus, désintérêt des électeurs, individualisme…). Il s’agit in fine du contrat social intergénérationnel.

 

Les enjeux de la participation électorale du grand âge

Enjeu de société

Il s’inscrit dans un fait tangible: celui de l’augmentation de la longévité humaine constatée dans notre transition démographique. La population française vieillit. Sous l’effet d’un pic de natalité (baby boom) constaté en France après la Seconde Guerre mondiale, les travaux de l’Insee évaluent à 4 millions le nombre d’octogénaires en 2040. Cette évolution est quantitative (plus de personnes en nombre) et qualitative (plus de situations de dépendance).

La hausse de la proportion de citoyens âgés dans le corps électoral français est donc mécanique (10). Dans le contexte démographique français contemporain, une hausse de la proportion de cette population en France aura un impact sur l’ensemble des scrutins. Le sujet de la citoyenneté du 4e âge trouve sa place dans cet enjeu où se conjuguent un fonctionnement démocratique et une cohésion sociale.

Enjeu éthique

Porter de l’intérêt aux droits civiques des aînés revient à les considérer en citoyens et pas seulement en personnes âgées (terme d’ailleurs impropre car nous sommes tous âgés). Il s’agit d’un enjeu éthique:

«La considération ne désigne pas une ascension ni une contemplation nous donnant accès à l’essence des choses, mais une compréhension profonde de la solidarité qui nous unit aux autres vivants, éclairant notre rapport à ce qui est autour de nous et à ceux qui sont avec nous» (11).

L’exercice de la citoyenneté civique relève de droits individuels. Un bulletin de vote comporte une dimension symbolique d’affiliation à une société. Voter revient à s’impliquer dans un futur proche, en donnant son opinion sur un projet politique qui concernera toutes les tranches d’âge: «Le vote est la forme la plus visible et la plus institutionnelle de la citoyenneté» (12). Voter (ou décider de s’abstenir) consolide une identité sociale par l’affirmation continue d’un rôle citoyen, y compris pour les vieux pour lesquels «l’acte électoral maintenu» figure «comme le dernier élément tangible de leur incorporation dans l’unité nationale» (13). Les vieux d’aujourd’hui ont contribué, au cours des Trente Glorieuses notamment, à la construction de l’État-providence et ont posé le socle d’une organisation européenne visant une paix durable. Désormais, ces mêmes acteurs votent moins ou ne votent plus. Au moment où se renforce un besoin en sécurité, en bien-être, en liberté, en dignité… la participation électorale des plus âgés baisse. Ils s’expriment moins sur la société qui les entoure, que ce soit pour eux-mêmes ou pour leurs descendants.

Voter ou s’abstenir de façon éclairée revient à exercer sa capacité à émettre une volonté. Il s’agit de deux formes d’agir (Paul Ricœur): «Permettre aux seniors de rester des électeurs éclairés jusqu’à leur dernier souffle n’est pas un enjeu anodin (…). Il en va de la conciliation entre longévité et droits humains, et du pouvoir pour les personnes âgées de participer à une société démocratique» (14). Déposer un bulletin secret dans une urne ou décider de ne pas voter sont des formes de participation politique.

 

Une démarche d’enquête

Afin d’approcher le comportement électoral de citoyens octogénaires, j’ai mené une enquête de terrain (15) en 2021 au sein d’Ehpad publics, associatifs ou privés lucratifs. Les Ehpad sont des établissements sociaux et médico-sociaux (16). Les résidents y sont régulièrement recensés pour émettre un avis sur les prestations proposées. Donnent-ils leur avis sur l’organisation politique de la zone géographique où ils vivent? Si oui, comment? Si non, pourquoi? La résidence en Ehpad est-elle une variable contextuelle de la participation électorale du citoyen âgé?

Le Code de l’action sociale et des familles (CASF) définit ainsi l’action sociale: «Elle tend à promouvoir, dans un cadre ministériel, l’autonomie et la protection des personnes, la cohésion sociale, l’exercice de la citoyenneté, à prévenir les exclusions et à en corriger les effets». L’avancée en âge et l’entrée en institution n’érodent pas, en théorie, la notion de citoyenneté. Un Ehpad peut-il être un espace de médiation entre le citoyen résident et la cité en stimulant une réflexion sur sa citoyenneté effective? Il ne s’agit pas de contraindre une population à exercer son droit civique, surtout dans un pays où le vote n’est pas obligatoire: «La citoyenneté se définit par la participation à la vie de la cité. La citoyenneté ne se prescrit pas, elle se vit» (17). Respecter le libre arbitre du résident citoyen garantit une application juste de ses droits et la démocratie repose sur un double axe: l’autonomie et l’indépendance de l’opinion politique. Ces éléments représentent la base d’un processus électoral intègre. Si retourner ou se tourner vers les urnes signifie conserver ou reconquérir une forme d’autonomie, ne pas voter reste un droit, qui subsiste si la question d’aller voter a été abordée en amont.

Les dispositions qui encadrent le suffrage universel en France sont limpides et les établissements pour personnes âgées disposent de ressources extérieures (18) mobilisables pour simplifier, selon les besoins identifiés, l’expression citoyenne des résidents en institution. L’accès aux urnes du grand âge ne présente pas de disposition particulière. Le droit de vote des majeurs juridiquement protégés s’ajuste au profil du citoyen concerné, indépendamment de son âge. Les résidents d’Ehpad conservent leur droit de vote si leurs conditions administratives répondent aux exigences générales. Les projets des établissements (19) comportent un chapitre dédié à l’exercice de l’ensemble des droits de la personne accueillie (intimité, dignité, citoyenneté…).

Au moment de l’enquête dans ces 5 Ehpad (totalisant 500 places), les personnes âgées y résidant avaient en moyenne 85,2 ans et y étaient depuis 4,5 années (20). Les directions de ces établissements étaient en poste depuis 12,8 ans en moyenne.

 

Constats

Tous les résidents rencontrés votaient avant d’entrer en Ehpad et ce n’était plus le cas d’aucun d’entre eux au moment de l’enquête. Un seul s’abstient sciemment, après l’avoir décidé. Les directions, lorsqu’elles évoquent ce sujet pour l’ensemble des résidents des Ehpad qu’elles dirigent, sont précises : les résidents votants sont très minoritaires et les procurations sont rares.

Les effets d’une stigmatisation liée à l’âge (21) apparaissent clairement dans le discours des résidents et à plusieurs reprises. Bertil précise avec fatalisme: «Ma voix, elle compte pas (…) et maintenant, place aux jeunes!». Il poursuit ainsi: «Quand on est vieux, on n’est plus bon à rien, c’est comme ça. C’est triste, vous savez».

La critique intérieure est présente dans le discours des résidents: autodévalorisation quant à leur rôle de citoyen, autodépréciation qui se traduit par un renoncement à l’exercice de leur droit de vote. Joseph pense que la société peut aisément se passer de lui: «Non, j’apporte plus rien». Olga et Joseph se déplacent en fauteuil. Ils évoquent leur mobilité réduite comme une donnée explicative de leur abstention. Olga indique à deux reprises : «Avant je votais. Mais maintenant, comme vous voyez, je suis en chaise roulante et donc je ne vote plus».

Le discrédit, résultat d’un processus de stigmatisation qui peut concerner une personne âgée, apparaît dans l’ensemble des discours collectés. Parfois de façon frontale, parfois de façon plus atténuée ou banalisée par l’âge ou leur situation. Antonella explique ainsi son éloignement des urnes: «Quand on arrive à un état comme ça… on accepte, c’est tout. Je trouve plus le besoin de voter». Antonella est mobile et active au sein de l’Ehpad, à quoi fait-elle référence lorsqu’elle évoque son état?

Le comportement civique de ces résidents devient tabou avec leurs proches. Bertil y fait référence ainsi: «Ils ne m’en parlent pas. Même si avant, ils venaient nous chercher à la maison pour aller voter». Joseph indique: «On n’en parle jamais, c’est mieux ainsi». Pour Samuel: «Le vote est indispensable, je reconnais que j’ai tort de ne pas voter». Ils savent tous que l’abandon d’un acte républicain aussi fort que le droit de vote provoque un regard social péjoratif malgré une hausse générale de l’abstention en France. La norme sociale persiste. Directement (en liant le vote au devoir) ou indirectement (en valorisant la démocratie), les résidents enquêtés portent un regard négatif sur leur comportement électoral.

L’enquête démontre qu’aucun des résidents interviewés ne vote depuis son admission. Seul l’un d’entre eux a décidé de ne plus voter, il s’abstient «généralement», précise-t-il. Les résidents délaissent ce droit au nom d’une place à part qu’ils occuperaient désormais dans le corps social. Ils ne représentent plus rien (ou si peu) en utilité sociale et l’ont intégré, au point que le stigmate lié à l’âge se traduit en un discrédit intériorisé.

Un premier constat peut ainsi être fait: la stigmatisation liée à l’âge est une variable qui influence les pratiques électorales de résidents d’Ehpad. Un abstentionnisme de type hors du jeu politique y est majoritaire.

Les résidents sont ou se sont déconnectés de l’exercice de leur droit de vote en majorité pour des raisons apolitiques. Cette absence d’expression civique n’est pas un acte militant mais une résignation liée à un état et aux effets de la place qu’ils occupent dans la société. Sans en conclure avec certitude qu’un Ehpad est un contexte favorable à la rupture d’une expression citoyenne, il est à noter que l’ensemble du corpus des résidents enquêtés votait avant leur admission et les directions confirment que la grande majorité des résidents ne vote plus.

Cependant, lorsque se présente la possibilité de reprendre un rôle abandonné, ils se reconnaissent tous rapidement comme citoyens. S’il votait à nouveau, Bertil y verrait pour lui-même un effet de jouvence et un sentiment d’appartenance à une communauté: «La jeunesse! (…). Pourquoi pas si c’est possible (de voter), mais ce n’est pas simple». Il poursuit ainsi: «Ça me ferait plaisir d’être comme tout le monde! Pourquoi pas? Je sais déjà pour qui je vais voter!».

Les directions d’Ehpad soulignent que tout reste à faire (ou du moins beaucoup) pour que l’esprit des textes qui encadrent le secteur gérontologique se retrouve à un niveau empirique. Les mots sont forts pour décrire ce qui peut se produire, pour le résident, si l’exercice de sa citoyenneté (re)devenait effectif à partir de l’Ehpad. Élise y entrevoit une série d’impacts individuels extrêmement positifs: «Un honneur, j’en suis certaine. De la satisfaction car en plus ils se comparent entre eux (…). Ce serait du plaisir pour eux». Cette directrice poursuit ainsi sur les bénéfices de l’exercice de la citoyenneté: «Ça améliore l’estime de soi». Toutes les directions rejoignent le point de vue d’Élise.

Un constat complémentaire au précédent peut être dressé: stimuler le pouvoir d’agir des résidents sur l’exercice effectif de leur citoyenneté participe au soutien de leur confiance en eux en prévenant les risques d’un autre type de processus de stigmatisation résultant de leur retrait civique.

 

(Lire la deuxième partie du texte de Maryse Bellucci)

Maryse Bellucci est directrice d’un établissement sanitaire et social et formatrice. Elle présente ici les résultats d’une enquête de terrain réalisée dans le cadre d’un mémoire de Master en Économie et Gestion de la santé – Management stratégique des services et établissements pour personnes âgées, sous la direction de Pierre-Olivier Monteil. Université Paris Dauphine-IRTS (2021).

 

Illustration: page du site de campagne d’Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de 2022

(1) Une formule empruntée à Anne Muxel (sociologue) et Jérôme Jaffré (analyste politique). Anne Muxel, Qu’est-ce que l’âge en politique?, dans Anne Muxel (dir.), La politique au fil de l’âge, Presses de Sciences Po, 2011, pp.15 à 30.

(2) Ibid.

(3) Xavier Niel et Liliane Lincot, L’inscription et la participation électorale en 2012, Qui est inscrit et qui vote, Insee Première n°1411, septembre 2012.

(4) Mickaël Blanchet, Atlas des séniors et du grand âge en France, 100 cartes et graphiques pour analyser et comprendre. Presses de l’EHESP.

(5) Béatrice Jérôme, Les personnes âgées votent massivement en début de retraites mais s’abstiennent à partir de 80 ans, Le Monde, 6 mars 2020.

(6) Annick Percheron et René Remond, Âge et Politique, Economica (La vie politique), 1991, p.233.

(7) Béatrice Jérôme, art.cit. Citation de Bernard Denni qui est professeur de sciences politiques à l’IEP de Grenoble.

(8) Loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.

(9) Céline Braconnier et Jean-Yves Dormagen, La démocratie de l’abstention, Aux origines de la démobilisation électorale en milieux populaires, Gallimard (Folio Actuel), 2007.

(10) Dominique Guédès, 47,7 millions d’électeurs sur les listes électorales françaises en février 2020 Insee Focus n°186, 26 février 2020.

(11) Corine Pelluchon, Éthique de la considération, Seuil (L’Ordre philosophique), 2018, p.84.

(12) Pierre Rosanvallon, Le mythe du citoyen passif, Le Monde, 19 juin 2004.

(13) Hélène Thomas, Personnes âgées et vote, Les significations plurielles de la participation électorale dans la vieillesse, Politix, n°22, pp.104 à 118.

(14) Béatrice Jérôme, art.cit., citation de Philippe Viriot-Durandal qui est professeur de sociologie à l’Université de Lorraine.

(15) Voir présentation de l’autrice en fin d’article.

(16) En 2021, environ 1% de la population française vit en Ehpad.

(17) Démarche prospective du conseil de la CNSA (2019): Chez-soi: l’approche domiciliaire.

(18) Les autorités compétentes (Police, Gendarmerie) peuvent venir recueillir des procurations dans un Ehpad.

(19) Loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale.

(20) 4 résidents sur 5 étaient déjà présents dans l’Ehpad au moment de la précédente élection présidentielle de mai 2017.

(21) Erving Goffman, Stigmates, les usages sociaux des handicaps, traduit de l’anglais par Alain Kihm, Éditions de Minuit (Le sens commun), 1975.

 

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