Comment les Béatitudes viennent éclairer nos parcours personnels et contribuer au développement d’une contre-culture
«Accessible à tous» mais aussi «indispensable pour tous»: pour Frédéric de Coninck (dont Jean Hassenforder rend compte ici du dernier livre, Les Béatitudes au quotidien), le message des Béatitudes est comme la douceur dont il parle tant, un «portail d’entrée dans la contre-culture heureuse».
Recension publiée sur Vivre & Espérer.
Les paroles de Jésus dans les Béatitudes apparaissent comme majeures dans son enseignement et elles viennent donc inspirer la vie chrétienne, mais pour un grand public, il peut être utile d’en rapporter la présentation dans Wikipédia:
«Les Béatitudes (du latin beatitudo: le bonheur) sont le nom donné à une partie du Sermon sur la montagne, rapporté dans l’Évangile selon Matthieu (5,3-12) et à une partie du Sermon dans la plaine de l’Évangile selon Luc (6,20-23)» (1).
Malgré l’importance de ces paroles dans l’enseignement de Jésus, leur réception ne va pas de soi comme en témoigne Frédéric de Coninck en racontant des étapes du long cheminement dans son approche des Béatitudes jusqu’à la rédaction de son livre. Il peut maintenant nous dire ici combien ces paroles de Jésus sont là pour inspirer notre vie chrétienne tant personnelle que collective. Très tôt cependant, Frédéric de Coninck avait été touché par la manière dont les sœurs protestantes de Pomeyrol proclamaient l’esprit des Béatitudes en termes de «joie, simplicité, miséricorde», en phase avec la galaxie spirituelle de la Fraternité spirituelle des veilleurs, des sœurs de Grandchamp et de la communauté de Taizé (pp.10-13).
Au terme de son long cheminement, il vient cependant nous dire que ce message des Béatitudes est accessible à tous et qu’il est aussi indispensable pour tous, face aux aléas de la vie:
«Je voudrais montrer la pertinence de ce message pour encourager les chrétiens à le prendre au sérieux et à se tourner vers Dieu pour lui demander son aide. Je le fais d’abord pour eux parce que la radicalité de l’évangile est libératrice et source de bonheur (…). Je le fais ensuite pour le monde autour d’eux».
Jésus ne s’est pas adressé seulement aux disciples, mais à la foule qui l’entourait:
«Il m’importe que ce peuple qui vit les Béatitudes ne soit pas limité à des petits cercles restreints dans l’espace et faciles à isoler. Il importe que ‘la foule’ entende quelque chose de ce message. C’est cela qui donnera corps et chair à notre témoignage et qui pourra montrer au monde autour de nous que Dieu ne l’a pas oublié et qu’il a aujourd’hui encore quelque chose à lui dire, une bonne nouvelle à lui annoncer» (p.17).
Voici pourquoi Frédéric de Coninck a intitulé son livre: Les Béatitudes au quotidien. La contre-culture heureuse des Évangiles dans l’ordinaire de nos vies (2).
Quelques clés pour comprendre les Béatitudes
La lecture des Béatitudes n’est pas sans présenter quelques difficultés. Frédéric de Coninck nous présente quelques approches pour en faciliter la compréhension:
«Il est très éclairant, nous dit-il, de rattacher les phrases des Béatitudes à l’ensemble de l’évangile de Matthieu ainsi qu’à d’autres livres de la Bible»;
«Ce bref texte ne doit pas être extrait de l’évangile de Matthieu et regardé pour lui-même».
On doit le considérer en rapport avec ce qui précède (les tentations de Jésus) et ce qui suit:
«Ce texte est un moment dans l’ensemble du ministère de Jésus, auxquels de nombreux autres moments font écho» (p.20).
Et, d’autre part, une bonne part des mots ont une histoire dans l’Ancien Testament. On tiendra compte également de la traduction dans le passage du lexique hébreu au lexique grec.
Frédéric de Coninck nous invite à entrer dans «la visée du texte: faire entrer dans une spiritualité plutôt que d’édicter des règles de conduite»:
«Les Béatitudes heurtent en effet, si on les prend comme des devoirs à accomplir. Plus même que heurter, elles écrasent. Naturellement, Jésus recommande certaines attitudes au travers de ce texte. Mais son propos est plutôt d’ouvrir l’accès à une vie libre et heureuse. C’est ainsi qu’il a vécu, lorsqu’il est venu parmi nous, et c’est ainsi qu’il nous invite à le rejoindre, au milieu de nos aliénations, de nos errances et de nos fausses pistes» (p.21).
L’auteur ouvre quelques orientations:
- Les Béatitudes ouvrent à une pratique, «elles nous incitent à mettre en œuvre l’esprit de pauvreté, la construction de la paix, la recherche de la justice, etc. à la mesure de nos forces».
- Elles répondent à beaucoup d’énigmes et d’impasses qui taraudent le monde d’aujourd’hui.
- «Enfin, les Béatitudes ne sont pas seulement des poteaux indicateurs. Elles sont aussi une voie d’entrée pour construire une relation avec le Christ. Nous comprenons mieux qui est Dieu en nous, en nous mettant à l’écoute de ses paroles et cela modifie la relation que nous avons avec lui. Et qui dit relation transformée, dit vie transformée: nous nous approchons de l ’esprit des Béatitudes au fil de l’évolution de notre rapport avec Dieu».
«Porter attention à la visée communautaire, voire collective, de ces aphorismes majeurs, éclaire leur sens et nous fournit une clé d’entrée majeure pour les actualiser»: Frédéric de Coninck nous rappelle l’enfermement de l’individualisme prégnant dans la société contemporaine.
Or, «les Béatitudes sont écrites au pluriel», «elles concernent le peuple tout entier». Ainsi, selon lui,
«les Béatitudes, à la fois nous rejoignent dans notre intimité, dans nos réactions les plus personnelles et les plus secrètes, et elles se projettent vers des formes collectives où elles peuvent se vivre».
«On peut donc lire les Béatitudes comme le socle d’une spiritualité intime, aussi bien que communautaire, voire sociale. Et les trois lectures s’enchaînent l’une avec l’autre. Le bonheur qu’elles procurent s’approfondit si on suit le passage entre ces trois niveaux. Elles nous appellent à vivre les uns avec les autres d’une manière renouvelée et joyeuse et c’est ainsi qu’elles prennent corps et sortent de l’idéalisme dont on peut les soupçonner. C’est pour cela que je parle de contre-culture: ce ne sont pas seulement des choix ponctuels, ce ne sont pas seulement des choix individuels, c’est une autre manière de voir le monde et d’y vivre.»
«C’est dans cette perspective que le livre a été conçu. Les chapitres portant successivement sur chaque béatitude, sont coupés en deux parties: d’abord l’étude du texte, en le rattachant au reste de l’évangile de Mathieu et aux passages de l’Ancien Testament qui l’ont précédé, ensuite une actualisation que j’ai appelée: ‘au quotidien’. Cette actualisation montre les dégâts causés par le fait de tourner le dos, individuellement et collectivement, à l’esprit des Béatitudes. Elle trace ensuite la voie d’une spiritualité heureuse, à la suite du Christ et dans la lumière de l’Esprit au niveau individuel et intime d’abord. Ensuite j’examine les retentissements communautaires et potentiellement sociaux de cette spiritualité» (pp.26-27).
Il y a là un horizon potentiellement socio-politique:
«Celui qui tente de suivre (sans même y parvenir complétement) la démarche proposée par les Béatitudes se retrouve à rebours des tendances dominantes, inscrit dans une contre-culture. Et il découvre que cette contre-culture est une contre-culture heureuse, au milieu de sociétés d’abondance, inquiètes, déboussolées et malheureuses» (p.27).
«Heureux les doux, car ils hériteront la terre»
À titre d’exemple, nous présenterons maintenant un chapitre consacré à une des béatitudes. L’auteur consacre le chapitre 5 à la béatitude «Heureux les doux, car ils hériteront la terre», en donnant pour titre à ce chapitre: «De la tragédie du pouvoir à une politique de la douceur. Une spiritualité de la grâce en action».
Son premier commentaire explicite ce titre:
«Cette béatitude et les mentions (rares, mais décisives) de la douceur de Jésus lui-même dans l’évangile de Matthieu nous entrainent vers un sujet crucial: le pouvoir, ses tragédies et le moyen de traverser les espaces politiques (dans tous les sens du terme) d’une manière heureuse et pertinente. Autour du thème de la douceur, on peut parcourir toute la gamme qui va du choix individuel à une pratique communautaire, jusqu’à un contre-modèle de ce qui structure un bonne partie des pratiques sociales» (p.59).
Comme à son habitude, Frédéric de Coninck éclaire la béatitude en rapportant l’inspiration de l’Ancien Testament, ici en se référant au psaume 37. En effet, cette béatitude est une citation littérale de la version grecque de ce psaume, qui traduit par doux, un mot hébreu qui peut aussi vouloir dire pauvre ou humble. Dans le psaume 37, c’est la formule «Ils hériteront de la terre» qui sert de leitmotiv. Cependant, en hébreu, il n’y a qu’un mot pour dire le pays ou la terre. Pour le Psalmiste, ce sont plutôt finalement les doux, les justes, ceux qui espèrent le Seigneur et qui gardent ses voies, qui posséderont le pays…
«Sur un mode apaisé et distancié, ce texte fait bien écho à la tragédie du pouvoir… Celui qui est en position de pouvoir a tendance à en abuser… À l’inverse, les prophètes et les psaumes ne cessent de souligner que l’on n’accède pas au pouvoir par le pouvoir» (p.61)
L’auteur voit dans l’opposition entre Saul et David, «une illustration majuscule de la tragédie du pouvoir». Frédéric de Coninck commente cette histoire (pp.62-66):
«David n’est pas un doux au sens où nous l’entendons, mais il manifeste un respect du pouvoir royal (en tant qu’institution), une sensibilité aux autres, une écoute de la critique qui en fait un antitype de Saul. Il possède une forme d’humilité et d’ouverture aux autres qui tranche avec l’orgueil et l’enfermement de Saul».
«Dans le psaume 37, Jésus sélectionne le verset le plus éloigné de la vengeance à savoir celui qui parle de la douceur. Le mot hébreu signifie plutôt ce qui est humble et respectueux. Jésus lui-même se dira : « doux et humble » (Matthieu 11,29). C’est le sens le plus proche. On est à l’opposé de la tragédie du pouvoir…»
D’autre part, Jésus n’envisage pas le succès d’une nation ou d’un parti: «La version grecque qui avait déjà élargi du ‘pays’ à la ‘terre’ est, dans le cas présent, pertinente» (p.67). Du côté de la tragédie du pouvoir, Jésus a refusé «tous les royaumes du monde et leur gloire» (Matthieu 4,8) que le diable lui proposait: «La douceur et l’humilité s’opposent trait pour trait à la violence». Qu’entend donc Jésus par «hériter la terre» ?
«En fait, la douceur (de même que la miséricorde et la fabrique de la paix) correspond à la grâce en action. C’est pour cela que cette béatitude décrit, plus encore que les autres, Jésus lui-même. Et c’est pourquoi il dira explicitement: ‘Je suis doux et humble de cœur’ (Matthieu 11,29)… La grâce et le mode d’être et d’agir de Jésus dans ce monde brutal et déchiré par la tragédie du pouvoir. Jésus fait grâce et cela se traduit par son accueil et sa douceur… Au-delà de la dénonciation du pouvoir, cela construit des espaces de vie plus vastes qu’on ne l’imagine souvent: des espaces de vie sociale heureuse qui vont jusqu’aux limites de la terre. C’est là l’héritage que Jésus nous promet. La ‘terre’ est, si l’on veut, l’ici-bas, traversé par une logique contre-culturelle» (pp.68-69).
Frédéric de Coninck cite la parole de Jésus: «Venez à moi, vous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur» (Matthieu 11,28-30).
«Les mots de ‘joug’ et de ‘fardeau’, ne sont pas employés au hasard, nous dit l’auteur. Il s’agissait, quasiment, pour les juifs qui écoutaient Jésus, de termes techniques qui désignaient les devoirs de la loi.»
«Jésus appelle donc ceux qui souffrent une dure domination à venir vers lui pour desserrer l’étreinte. Et, il pense, en premier lieu, à la torture morale que les personnes subissent en s’efforçant d’observer la loi. C’est de ce fardeau qu’il entend en premier lieu les délivrer.»
«Pour la plupart des habitants d’Israël, la religion était devenue un carcan difficile à porter. Jésus se pose en rupture. Il est celui qui vient alléger le poids du fardeau» (pp.69-72).
«En Jésus, la douceur s’est également manifestée dans sa recherche de proximité en contraste avec l’isolement du pouvoir. Jésus
«cherche à rejoindre l’autre dans les difficultés et les pénibilités de la vie, à marcher avec lui. C’est ce que Kierkegaard a appelé ‘l’école du christianisme’. L’attitude de la grâce que Jésus enseigne à adopter dans cette école rejoint celui qui est prêt à répondre à un appel et non pas celui qui est contraint d’obéir à un ordre… La stratégie éducative de Jésus est en ligne avec sa stratégie politique. Il renonce là aussi à cadrer de trop près par la loi…» (p.72).
«Quel est donc le territoire étrange que Jésus entend construire à travers cette école particulière ? Il ressemble sans doute plus à un réseau où les personnes se reconnaissent mutuellement proches les unes des autres, qu’à un espace délimité régi par un souverain» (pp.72-73).
On retrouve mention de cette douceur dans le récit de la Passion. Matthieu s’inspire du prophète Zacharie à propos de l’épisode du jour des Rameaux: «Voici que ton roi vient à toi, doux et monté sur une ânesse et sur un ânon» (Matthieu 21,4-5). L’auteur constate que Matthieu s’inspire beaucoup du prophète Zacharie, mais
«il y pioche dans les épisodes les plus opposés au triomphe militaire… On comprend indirectement que pour Matthieu, Jésus a pleinement accompli la prophétie de Zacharie en restant le roi doux monté sur un âne et sans avoir besoin de faire appel au versant sombre et violent des autres passages» (p.75).
Frédéric de Coninck s’interroge ensuite sur les effets de cette attitude «au quotidien». Comment cet esprit s’est-il manifesté dans l’histoire ? Il nous entretient d’une longue «éclipse de la politique de la douceur», de la violence dominatrice qui s’est imposée lorsque la christianisme a pactisé avec l’empire, «jusqu’à la résurgence franciscaine, puis la Réforme radicale au 16e siècle» (p.78).
Citant une personnalité de cette Réforme radicale, Pilgram Marpeck, Frédéric de Coninck distingue deux logiques d’action: ou on parle beaucoup d’attention «à l’ordre social que produisent le droit et l’usage légitime de la force», ou on recherche un mode de vie inspiré par «la grâce, la pitié, l’amour de l’ennemi, la patience et la foi au Christ sans coercition». Cette seconde approche engendre quelque chose qui est plutôt de l’ordre de la thérapeutique. D’ailleurs, «la figure de Jésus thérapeute est fréquente chez Marpeck».
«Est-ce que cela a du sens de vivre l’amour dans un mode brutal ? C’est ce qu’annonce cette béatitude. Cela a du sens même individuellement. Et collectivement, cela produit un espace social particulier. Quand les chrétiens s’interrogent sur le rôle social qu’ils peuvent tenir dans la société, ils sous-estiment souvent la portée d’une attitude de douceur, d’accueil de l’autre, de compassion. Ils sous-estiment également la consistance du territoire qui se construit de cette manière» (p.78).
Qu’en est-il aujourd’hui ?
«Quels territoires émergent, mettant en œuvre la grâce et la douceur ? On en a plusieurs exemples dans l’Église comme hors de l’Église. Les démarches coopératives ou associatives, par exemple, construisent des entités fragiles, bien plus fragiles que les États… Mais l’élan, la capacité à faire face à des situations critiques, l’invention de nouvelles manières de vivre ensemble, sont clairement du côté des espaces de vie où l’on s’accueille les uns les autres avec douceur et bienveillance» (p.79).
«Significativement, un des premiers sociologues des religions, Henri Desroche, s’est intéressé d’un coté à ce qu’on appelle ‘les religions de contrebande’, et de l’autre aux mouvements coopératifs contemporains. Entre La société vue d’en bas par les contrebandiers de la religion et les coopératives, il y a des analogies et des familiarités» (p.79).
Il y a grand besoin de douceur «dans nos sociétés contemporaines qui sont malades de la faiblesse des relations de proximité et de la force des relations sociales formelles qui poussent à l’individualisme» (p.80).
Le chapitre se conclut ainsi:
«La douceur est un portail d’entrée dans la contre-culture heureuse à laquelle nous invite le Christ. Elle est même, peut-être, le trait qui se rapproche le plus de sa personne. C’est en tout cas le trait que souligne l’Évangile de Matthieu. ‘Heureux les doux, car ils hériteront la terre’» (p.80).
Une ouverture évangélique
Dans son livre, Frédéric de Coninck nous aide à lire les Béatitudes dans leur contexte biblique. Comme dans ses nombreux livres parus depuis les années 1990 et souvent présentés sur le site de Témoins (3), il allie la compétence et une intelligence informée par une culture originale, tant à travers son métier de sociologue qu’à travers les questions qu’il pose et auxquelles il cherche à répondre. C’est une recherche en évolution, car il est lui-même constamment en quête, comme il nous en décrit ici le cheminement.
En évoquant une contre-culture nourrie par les Béatitudes, Frédéric de Coninck nous parait bien inspiré. Car on prend partout conscience que notre société fait fausse route. La prise de conscience écologique contribue à la mise en évidence de l’inadéquation d’une culture instrumentale et individualiste. Avec Corinne Pelluchon (4), une aspiration spirituelle se développe.
Si le mal est hélas très actif aujourd’hui, il y a donc bien également un nouvel état d’esprit à même d’entendre le message des Béatitudes. Ainsi avons-nous présenté le livre de Michel Serres Une philosophie de l’histoire (5): «Au sortir de massacres séculaires, vers un âge doux portant la vie contre la mort». Des courants alternatifs apparaissent et se développent. Parmi ces mouvements, on peut noter la promotion de la sollicitude et du soin dans un culture et une société du care (6). Au même moment apparait également la promotion de la non-violence à travers le mouvement de la communication non-violente (7). On peut voir ici une œuvre de l’Esprit de Dieu qui agit bien au-delà des Églises. L’inspiration des Béatitudes vient nous énoncer le dessein de Dieu à travers les paroles de Jésus. Si ce texte est répété à maintes reprises dans l’enseignement chrétien, le livre de Frédéric de Coninck vient renouveler et actualiser notre compréhension.
Illustration: début du chapitre 5 de Matthieu dans la Bible de Genève (1567).
(1) Béatitudes, Wikipédia.
(2) Frédéric de Coninck, Les Béatitudes au quotidien. La contre-culture heureuse des Évangiles dans l’ordinaire de nos vies, Exelcis, 2023.
(3) Frédéric de Coninck sur le site de Témoins.
(4) Des Lumières à l’âge du vivant, Vivre & Espérer, 8 mars 2023.
(5) Une philosophie de l’histoire, par Michel Serres, Vivre & Espérer, 2 octobre 2016.
(6) Une voix différente. Pour une société du care, Vivre & Espérer, 2 septembre 2020.
(7) Marshall Rosenberg et la communication non violente, Vivre & Espérer, 20 août 2018.